Du 11 au 17 septembre 99, a ou lieu le 7e séminaire européen pour laïques a Interlaken (Suisse). Les participants, venus de douze pays différents, ont parcouru des distances parfois considérables pour réfléchir sur le thème « le défi de l'Église Méthodiste en Europe au début du troisième millénaire ».
Au cours des études bibliques sur l'épitre aux Ephésiens, Walter Wilhelm a souligné le fondement de la vie d'Église, l'unité en christ malgré la diversité des dons. Notre monde, dans lequel le tissu relationnel semble de plus en plus étoffé grâce aux moyens de communication, les valeurs changent, et ainsi l'individualisme devient un comportement normal. Face à cette situation, il est important pour les Églises locales de se repositionner et de transmettre un Évangile d'autant plus clair à nos contemporains. Après ces bases, notre évêque, Heinrich Bolleter, dans son étude sur l'épître aux Corinthiens, a mis en avant l'attitude de Paul face à l'Église de Corinthe. En effet, Paul a commencé cette lettre en louant Dieu pour ce qui existait par la fidélité de Dieu dans cette communauté. Puis il en est venu au vif du sujet : les difficultés qu'il a exposées en ayant le regard fixé sur le but. En plus de cela, nous avions les exposés de wilhelm Nausner, sur l'historique de l'Église Méthodiste en Europe et la vision de l'Église Méthodiste du troisième millénaire, ainsi que celui de Lothar Elsner, sur l'unité au sein de l'E.E.M.. La dernière journée du séminaire était consacrée à une réflexion en petits groupes sur notre vision de l'Église Méthodiste du troisième millénaire, sur la base de l'idée de John Wesley, sauver des âmes et répandre l'Esprit de Dieu à travers l'engagement social.
Les échanges en petits groupes autour des thèmes ou lors des repas, ont été l'occasion de partages ouverts et très enrichissants. Outre l'élargissement des frontières de notre Église locale, ce séminaire a permis de constater que dans certains pays, des frères et soeurs travaillent dans des conditions bien moins favorables que les nôtres, et qu'ils ont réellement le désir de transmettre leur foi, en faisant parfois preuve de beaucoup d'imagination pour établir une relation avec leurs contemporains.
Bernadette Biellmann (Église de Sion, Strasbourg)