par le pasteur Jean-Ruben Otge (d’après le psaume 73)
Seigneur,
j’ai été bien sot et ignorant
quand je considérais que ma bonne santé
et mon aisance matérielle (toute relative)
résultaient de ma conduite
(pure ; surtout par rapport à certains…),
comme si ta bénédiction se cristallisait ainsi…
comme si ta vie se reflétait à travers cela…
Mais quand j’ai été prêt à dépasser cette stupidité,
j’ai compris que l’essentiel était ailleurs
et que ma vie reposait sur un fondement
autrement solide.
Je suis avec toi ; je le sais.
Ta présence me soutient ;
j’en ai fait l’expérience.
Tu conduis mes projets ;
tu me l’as souvent prouvé !
Et puis, tu me remplis de la ferme assurance de la vie éternelle avec toi…
Je prends un peu plus conscience que
même lorsque je perdais ces privilèges physiques et matériels,
ta présence demeurait mon rocher.
Inébranlable.
Ma vie te reflète ainsi plus clairement,
pour ceux qui m’entourent ;
mon rayonnement dépend de ta présence dans ma vie
plus que tout le reste ;
l’important, c’était que je te laisse
illuminer ma vie.
Seigneur, cela, je l’ai un peu compris.
Par ta grâce, que je le vive ; un peu mieux.