La vie de nos églises (2)

Festival de Codognan : témoignages de participants

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Vingt-quatre OMeurs et participants sont venus aider les communautés méthodistes de Codognan et de Caveirac à transmettre la Bonne Nouvelle aux habitants de ces villes. Plusieurs d’entre eux témoignent ici de leur vécu.


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Sara (Etats Unis)

J’ai appris que Dieu nous donne vraiment la capacité d’accomplir son œuvre. Je ne me serais jamais imaginé être capable d’aller à la porte des gens et de leur parler dans une langue étrangère, mais chaque fois, Dieu m’a donné les mots et ce qui est encore plus important, le courage. Même si mon français n’est pas encore satisfaisant, j’étais vraiment reconnaissante que le Seigneur me donne le courage de le faire – et je sais à 150 % que ce n’était pas moi (oh NON) ! J’ai dû me sortir de l’équation et vraiment penser combien le Seigneur désirait gagner le cœur de ces personnes ! Même si nous ne donnions qu’une simple invitation, je savais que ça pouvait être une graine plantée et ça me donnait envie de courir et de leur dire, même si je ne savais pas véritablement quoi leur dire. Malgré la frustration de vouloir dire tellement plus que je ne le pouvais, j’étais quand même encouragée quand je pouvais avoir une conversation avec quelqu’un en français. Yahoo !

Sara (Etats Unis)

Il a juste fallu que je sonne à la première porte : après ça, j’ai vraiment aimé faire du porte-à-porte. Même si mon français n’est pas encore satisfaisant, j’étais vraiment reconnaissante que le Seigneur me donne le courage de le faire – et je sais à 150 % que ce n’était pas moi (oh NON) ! J’ai dû me sortir de l’équation et vraiment penser combien le Seigneur désirait le cœur de ces personnes ! Même si nous ne donnions qu’une simple invitation, je savais que ça pouvait être une graine plantée et ça me donnait envie de courir et de leur dire, même si je ne savais pas véritablement quoi leur dire. Malgré la frustration de vouloir dire tellement plus que je ne le pouvais, j’étais quand même encouragée quand je pouvais avoir une conversation avec quelqu’un en français. Yahoo !

Laura (Etats-Unis) :

J’ai été vraiment encouragée parce que, même si tout est allé de travers (nulle part pour dormir, voitures en panne et matériel qui n’arrive pas, une partie de l’équipe qui n’arrive pas, d’autres qui ne parlent pas français), tout le monde est resté uni, a bien réagi et loué Dieu pour les petites choses.

Malgré les barrières linguistiques...

Irena (Croatie) :

Je ne suis pas très bonne en français et je pensais que je ne pourrais pas parler avec beaucoup de monde ; pourtant, alors que je distribuais des tracts, j’ai pu parler avec deux dames dans un parc qui étaient très patientes avec mon mauvais français. J’étais tellement étonnée ! Quand elle ont vu sur le tract que nous étions avec l’église protestante, bien qu’étant catholiques, elles ont voulu parler de Dieu. Nous leur avons donné le CD de Jn 3.16 et nous avons essayé de leur expliquer de quoi il s’agissait. Cela nous a permis d’avoir une conversation encore plus profonde. Nous avons parlé des différences entre les Catholiques et les Protestants mais à la fin nous avons parlé de l’amour de Dieu et une des femmes nous a partagé son témoignage de comment elle est devenue croyante. C’était vraiment chouette de pouvoir parler avec elles et même si je ne pouvais pas dire grand-chose, Dieu a permis que nous ayons une longue conversation avec elles, que nous partagions et que nous leurs donnions les CD. Espérons qu’elles les écouteront et qu’elles pourront entendre ce que nous voulions leur dire sans y arriver.

Yong Min (Corée du Sud) :

Quand j’étais en Corée, je pensais que les Français n’avaient pas besoin d’aide pour connaître Jésus, mais j’ai réalisé qu’il n’y a pas beaucoup de chrétiens dans ce pays. D’habitude, nous les Coréens, nous allons dans des pays pauvres pour partager l’Évangile, mais j’ai réalisé que nous devons aussi envoyer des missionnaires dans les pays occidentaux.

Witte (Pays Bas) :

J’ai beaucoup aimé parler de la campagne et des gens du quartier avec Greg (un membre de l’église) et pouvoir s’encourager mutuellement.

Présentation à la maison de retraite

Lory (Suisse) :

Pendant la campagne, je lisais un livre qui m’a encouragée à travailler avec les personnes âgées. Je n’y avais jamais pensé auparavant, parce que j’aime travailler avec les enfants et les jeunes. Quand nous avons fait un exercice de prière – écouter Dieu concernant d’autres personnes de notre équipe – quelqu’un a eu l’impression pour moi que Dieu voulait me mettre à cœur les personnes âgées. Ensuite nous sommes allés dans une maison de retraite pour passer du temps avec les personnes âgées et j’ai vraiment aimé. J’ai ressenti qu’il ne leur restait pas beaucoup de temps pour entendre l’Évangile. Les voir sourire et apprécier nos chants, passer du temps avec eux et leur donner une oreille attentive à leurs histoires, m’a beaucoup encouragée. Dieu a changé mon cœur et à partir de maintenant je veux servir les personnes âgées encore plus que je ne le voulais pendant la campagne.

Silja (Finlande) :

Je me sentais très frustrée parce que je ne parle pas français, mais j’ai visité une maison de retraite. J’ai demandé à quelqu’un de traduire parce que je voulais demander à une vieille femme ce qu’elle avait aimé dans notre programme. Nous avions chanté, fait un mime et plus encore. La femme a dit qu’elle avait tout beaucoup aimé et elle a continué de tenir ma main en souriant. Ça a été une expérience très encourageante.

Faire du porte-à-porte…

Katie (Etats-Unis) :

L’un de nos derniers jours de distribution en porte-à-porte, je suis partie seule. J’ai eu beaucoup de mal à trouver ma rue, et finalement j’ai commencé à faire du porte-à-porte dans une rue qui n’avait pas encore été surlignée sur la carte. J’étais fatiguée et pressée de finir. Vers la moitié du chemin, un petit garçon est venu rouler à côté de moi à vélo. Il m’a demandé ce que je faisais. Je lui ai expliqué que j’invitais des gens pour des événements dans mon église. Très enthousiasmé, il a décidé de se joindre à moi. A chaque maison, Il m’a fait une courte présentation des personnes qui y habitaient (Mr. untel habite ici, il est vieux...). Finalement, ses frères et ses sœurs nous ont rejoints. Presque toutes les portes se sont ouvertes et les voisins avaient l’air d’immédiatement me faire confiance, entourée que j’étais par tous ces enfants. J’ai été tellement encouragée de voir comment Dieu est venu au devant de moi et à pourvu à ces enfants pour m’aider pendant ce jour de distribution.

...de village en village

Amanda (Etats-Unis) :

J’ai tout simplement été encouragée par la grâce et la force que Dieu m’a données pour affronter le peuple français chaque jour en faisant du porte-à-porte. C’était difficile parce que la plupart du temps nous n’étions pas les bienvenus.

David (République Tchèque) :

Un jour nous faisions du porte à porte pour inviter les gens à des soirées où on allait présenter l’Évangile. Les gens étaient généralement très polis et souriants, et la plupart du temps ils acceptaient l’invitation. J’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de personnes âgées dans cette région de France. Une fois, un vieil homme a traversé son jardin pour venir me rencontrer au portail. Après que je lui ai présenté la soirée et l’église, il a dit « Dieu n’existe pas. C’est des conneries ». Il l’a répété plusieurs fois et c’était très triste. Il m’a regardé avec de grands yeux bleus et il a commencé à me parler un peu de sa vie. Comme je ne parle pas bien le français je me contentais de lui dire « Dieu vous aime » et de lui sourire. Au bout d’un moment, il est parti. Dieu a mis un fardeau sur mon cœur pour le peuple français – il a vraiment besoin de Lui !

Apporter l’évangile…

Nicki (Irlande du Nord) :

Pendant le porte à porte à St. Dionisy, un village rural mais riche, j’ai rencontré une veuve qui était vraiment seule et malheureuse. Je suis restée pour bavarder avec elle sur le palier de sa porte un certain temps et j’ai pu lui parler de l’amour de Dieu pour elle. Je lui ai laissé un CD avec un message sur Jn 3.16. Avant de sonner à sa porte, j’étais découragée, j’avais peur de la réaction des gens, mais Dieu a eu pitié de moi et Il m’a béni tout autant que cette dame.

Un autre jour, nous avons visité une maison de retraite. C’était après une longue semaine de porte à porte et de travail difficile. Encore une fois, alors que nous pensions que nous allions les bénir, Dieu nous a bénis. C’était très triste de voir des gens arriver à la fin de leur vie terrestre et être toujours sans espoir ; ce qui était beau c’était de pouvoir leur parler et leur chanter la parole de Dieu, surtout que beaucoup nous ont dit que nous leurs avons apporté la paix et l’espoir. C’était une expérience très enrichissante qui nous a demandé de l’humilité car généralement les campagnes d’évangélisation sont plus orientées vers la jeunesse.

... sur les marchés

Sonni (Allemagne) :

Nous étions sur le marché d’un village pour inviter des gens aux évènements qui allaient avoir lieu dans les deux églises avec lesquelles nous travaillions. La plupart des gens prenaient les invitations sans poser trop de questions, mais il y a un homme qui a engagé la conversation avec nous. Nous avons parlé de sa ville natale, de sa famille, etc....et de sa foi non-existante. J’ai eu l’occasion de partager un peu l’amour de Jésus et c’est là qu’il m’a demandé ce que je faisais ?! Non je ne faisais pas du prosélytisme, je lui ai dit que ma foi était la chose la plus précieuse de ma vie, que Jésus m’avait transformé et que tout simplement je ressentais qu’il avait besoin de le savoir. J’ai argumenté contre sa croyance qu’il existait par hasard, que le but de sa vie était de posséder et de profiter du soleil. Je ne sais pas du tout si ce que j’ai dit est tombé dans une terre fertile, mais je crois que Dieu aime cet homme et que c’est Son désir, bien plus que le mien, que cet homme puisse Le connaître. Qu’Il puisse utiliser cette rencontre matinale pour Son plan. Que répondriez-vous si on vous demandait « êtes-vous en train de faire du prosélytisme ? »

Démarrer des clubs d’enfants

Janice (Etats-Unis):

Un après midi, nous sommes allés dans un parc et nous avons fait un club d’enfants. J’ai pu jouer au football avec quelques enfants, mais je n’ai pas réussi à les faire venir au club. Alors je suis partie et j’ai chanté quelques chants avec l’équipe. Il n’y avait pas d’enfants. Quelques uns de mes équipiers étaient assis pas très loin à une table et ils discutaient avec deux vieilles femmes. Je me suis approchée et j’ai été immédiatement intégrée à la conversation (Jésus et Marie – qui devons nous prier ?) Elles étaient catholiques et nous essayions de leur expliquer que nous pouvons prier directement Dieu grâce à ce que Jésus a accompli à la croix. L’une des femmes a commencé à nous dire la vision qu’elle avait eue de Jésus, comment Il lui avait dit que l’unité et l’amour entre les peuples

étaient les choses les plus importantes ; que la religion n’avait pas d’importance, que chacun était aimé de Jésus et avait besoin d’être unifié. Je n’étais pas capable de répondre à tout ça étant donné que mon français n’était pas très bon. Malgré tout, elles étaient très gentilles, patientes et réceptives. C’est la première conversation spirituelle que j’ai eue en français et c’était vraiment une belle expérience.

Grandir dans la foi

Sarah (Etats-Unis) :

Habituellement je suis une personne organisée qui planifie tout, donc cette campagne m’a offert un défi très utile. Je savais que j’aurais à apprendre à être flexible, et je pense que c’est la plus grande certitude que j’avais alors que j’envisageais ce voyage. Heureusement que Dieu dans sa bonté m’avait préparé à cela à l’avance, parce que dès les premières 10 minutes à Pomezia, rien ne s’est déroulé comme je l’imaginais ! En arrivant à Codognan, c’était encore plus vrai !

Que ce soit : mettre tellement de personnes dans une seule église, faire du porte-à-porte, ou apprendre à manger de nouveaux plats ; j’ai appris à laisser tomber mes plans, mes attentes et mes habitudes, et à distinguer ce qui dans ma vie est un besoin et ce qui est un désir. Je prie que je puisse me rappeler de ces leçons une fois chez moi et les appliquer à ma vie de tous les jours.

Heidi (Finlande) :

Lors de la conférence à Rome et de la campagne en France, j’ai appris beaucoup sur la fidélité de Dieu. Pendant la conférence, j’avais peur que la campagne soit trop dure pour moi, mais Dieu m’a rappelé une prophétie/une vision qu’une amie avait eue pour moi en Finlande avant que je parte. Elle a vu un chemin droit et lumineux et une armure contre le mal. Elle a ressenti que Dieu voulait que je sache qu’Il allait me diriger et m’aider à tout traverser. Ça m’a encouragé et j’ai repris vraiment confiance pour la campagne.

Pourtant, la deuxième semaine en France, je suis tombée malade et ma gorge me brûlait. Je ne pouvais pas chanter (ce que j’aime beaucoup faire), j’étais très fatiguée et au bout du rouleau. Mon état ne s’améliorait pas et je ne comprenais pas pourquoi Dieu permettait que cela arrive. Finalement j’ai commencé à comprendre que Dieu voulait m’apprendre la patience et changer mes motivations. Dieu voulait m’apprendre à Le louer et pas juste à chanter et à faire une performance devant les autres. J’étais malade depuis une semaine mais j’ai décidé de prier et de voir ce que Dieu allait faire. J’ai appris que ce qui compte c’est Lui et pas moi ou mes besoins, et que c’est très important de trouver du temps pour la prière !

Mary (Etats-Unis) :

Sarah et moi devions prendre le métro, puis le train, depuis l’hôtel à Rome jusqu’au point de rencontre à Pomezia... avec tous nos bagages. Après un voyage(stressant !) dans le métro de Rome, nous sommes arrivées à la gare et nous avons réalisé que nous avions manqué notre train de cinq minutes. Nous ne savions pas où aller pour acheter des nouveaux billets, et personne dans la gare ne semblait comprendre notre anglais. Après avoir pris ce que nous espérions être un autre train pour Pomezia (une femme gitane l’avait acheté pour nous – c’est ce que nous pensions !) nous nous sommes assises – totalement égarées – au terminus. Une femme qui avait l’air sympathique s’est assise à côté de nous, et désespérées, nous lui avons demandé si elle parlait anglais. Il se trouva qu’elle était un membre de notre équipe OM, et qu’elle voyageait de l’Écosse jusqu’à Pomezia (aussi confuse que nous face aux indications italiennes) ! C’était une telle bénédiction de voyager avec un autre membre de notre équipe, et ça nous a aidées à ne pas nous sentir trop seules.