Strasbourg Sion
Nous étions en pleines vacances d'avril et, plutôt que de rester chacun chez soi par une belle après-midi ensoleillée, nous partîmes pédaler dans l'arrière-pays "geispolsheimois" ! Ce jour-là, le vélo fut plus que jamais à l'école du vent, le vent du monde qui vous vient de face. Et contre lui, je ne connais pas d'autre remède que l'amitié et la solidarité dont nous fîmes preuve
par quelques "poussettes" dans le dos de ceux et celles qui étaient moins habitués à venir s'abriter du vent derrière un autre vélo. Voilà une belle façon de manifester un esprit de groupe. Les jeunes de l'Église de Strasbourg-Sion font ça très bien.
Un autre exemple : leur culte, construit sur le thème de l'unité selon 1 Corinthiens 12.12-27: "Nous tous, gens de toutes les origines, nous sommes le corps du Christ, chacun à sa place. Chacun a sa fonction, tous sont utiles". Cela fut illustré par une petite pièce amusante, comparant le corps du Christ au corps humain. Ce fut également l'occasion de fabriquer des masques extraordinaires en forme de bouche, d'oreille, de nez, etc. Alors entre le pied raide et malhabile qui ne rêve que d'une chose... devenir une main aux 5 doigts très agiles, l'oreille qui se plairait à être un oeil pour voir tout avant tout le monde, les nez qui se plaignent d'être méprisés par les oreilles deux fois plus nombreuses qu'eux, la main maladroite qui casse tout et énerve l'oeil, enfin le cerveau méprisant et proclamant à tous qu'il est le chef autonome, autosuffisant qui seul est habilité à délivrer des autorisations... Bref, ce fut génial ! Nos deux conteurs se sont évertués à rassembler les troupes autour de la question existentielle du jour: "Si tous n'étaient qu'un seul membre, où serait le corps??"... hein?
Pour finir, question : quand un GDJ rencontre un autre GDJ (celui de la vallée de Munster) et qu'il pleut, qu'est-ce qu'ils font ?...Non, pas un foot ! Réponse: une bonne bouffe et un match "d'impro". Vous vous souvenez, c'est le genre de situation où il faut faire appel à sa vie intérieure... Mets-toi dans ces chaussures deux minutes !! Un grand moment !
Voilà, voilà... encore une authentique journée où l'on a appris quelque chose d'épatant... ou l'inverse je ne sais plus.
The happy end.
Anne ZIEGLER (Strasbourg Sion)