ASSEMBLEE DE LA KEK A LYON, FRANCE : LES EGLISES EUROPEENNES APPELEES A OFFRIR L’ESPERANCE SUR FOND DE CRISE
La KEK fête son 50e anniversaire
La KEK a été fondée en pleine guerre froide, en 1959, en tant que pont entre les Eglises d'Europe de l'Ouest et celles des pays communistes d'Europe de l'Est. « La KEK tout comme le Conseil œcuménique des Églises ont permis aux chrétiens de l’Est de ne pas se laisser enfermer par leurs régimes », explique le pasteur Jean-Arnold de Clermont, président sortant de la KEK. Les Églises de l’Est siégeaient dans les deux institutions quand elles étaient isolées et persécutées. En se battant pour la liberté religieuse, la KEK a poursuivi cette mission de réconciliation et de paix. Après la chute du communisme, la KEK a investi les instances de l’Union Européenne, la commission « Église et société », en partenariat avec l’Église catholique, de façon à donner aux Églises une meilleure lisibilité et visibilité.
La KEK a tracé la feuille de route pour la décennie à venir en mettant l’accent sur la solidarité avec les migrants, la lutte contre la pauvreté, le développement durable et la sauvegarde de la création. Jean-Arnold de Clermont plaide pour une « parole publique rappelant les valeurs fondamentales sur lesquelles sont construites les valeurs européennes »...
Un défi imposant à relever !
Dimanche le 20 juillet, les 800 personnes présentes à Lyon pour cette 13e Assemblée ont été invitées à un voyage à travers les cinq décennies de cette organisation rassemblant protestants, anglicans, orthodoxes et vieux-catholiques du continent tout entier. En conclusion à ces journées de fête, Jean-Arnold de Clermont a rappelé que dans le mouvement œcuménique « le vrai cadeau c’est celui de notre présence les uns aux autres ».
Sources : KEK, Réforme, la Croix, EEMNI