Le vie de notre Église

Du Jura suisse à la plaine d’Alsace

L’Église méthodiste est une suite de communautés locales en réseau. Aussi les échanges ont lieu d’être d’une communauté à l’autre. Écho d’un temps fort entre les communautés de Muntzenheim et de Saint-Imier.


Michel Témoin

Durant plusieurs semaines notre communauté de St-Imier se préparait à rendre visite à l’EEM de Muntzenheim en ce dimanche 24 mars 2013.


Outre un minibus, plusieurs membres de l’église ont fait le déplacement en véhicule personnel pour couvrir les quelque 200 km de trajet qui nous séparent.

À l’arrivée, café, thés et tisanes nous étaient réservés avec la dégustation du traditionnel kougelhopf alsacien.

Un culte festif nous rassembla ensuite autour de notre Seigneur. Dans son mot d’accueil, Robert Gillet, pasteur de Muntzenheim, avait mis l’accent sur la joie de nos cœurs à apporter au Seigneur nos louanges. Une équipe de guitaristes et musiciens-interprètes renforcée par une batterie nouvellement acquise nous entraîna dans des chants sélectionnés avec soin pour l’occasion. Nous avons exprimé au Seigneur notre reconnaissance et notre adoration dans une harmonie fraternelle.

Une surprise particulière nous était réservée : de belles mélodies douces et harmonieuses interprétées par plusieurs musiciens chevronnés au « psaltérion » nous permirent de découvrir cet instrument à cordes destiné à l’origine selon la Vulgate, à jouer les psaumes.

Tous les enfants furent accueillis à l’école du dimanche et les plus petits à la garderie.


Le message du jour basé sur l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, nous fut adressé par Théodore Paka, pasteur à St-Imier. Il mit l’accent sur les éléments appartenant à la tradition d’Israël, à savoir l’ânon sur lequel Jésus est monté, les manteaux jetés sur le chemin et le cortège, pour montrer le caractère prophétique de cette démarche : de sang royal, Jésus reconnaît que sa mission vient de Dieu et elle consiste à faire de chaque personne la demeure du Dieu vivant.

À la fin du culte, un punch « maison » fut servi avec les bretzels alsaciens pour le plaisir des petits et des grands.

Un copieux « baeckeoffa », plat traditionnel qui avait mijoté de longues heures dans de belles terrines en poterie artisanale fut proposé à tous avec une salade verte ainsi qu’un gratin de pâtes en parallèle pour les enfants.


Un énorme buffet de desserts fabrication « maison » termina le repas sur une douce note sucrée. Les Alsaciens purent déguster avec plaisir quelques chocolats suisses avec le café.

Autour des tables, de multiples échanges permirent aux uns et aux autres de partager leurs vécus dans la bonne humeur.

C’est dans la reconnaissance qu’il nous fut encore donné de vivre un beau moment de partage en accordant aux musiciens des deux communautés de jouer et de chanter ensemble et de faire monter au Seigneur nos sujets d’intercessions avant de se dire « au revoir ».

En retournant vers la Suisse, les souhaits de maintenir et de perpétuer ces liens tissés n’ont pas manqué d’être soulignés par tout un chacun.