Droit d'asile, droit bafoué?
Editorial
Plaidoyer pour le droit d'asile
jp.w
En la patrie des droits de l'homme, fait-on encore la différence entre immigrés pour cause économique et demandeurs d'asile ? Les uns rêvent de jours meilleurs dans notre société, réputée opulente et les autres cherchent chez nous une patrie d’accueil, parce que leur pays d’origine les persécute à mort. Certes, tous les immigrants ont droit à un traitement équitable comme au respect inconditionnel, mais à mon sens les demandeurs d’asile devraient être accueillis prioritairement, car leur retour au pays serait un voyage sans retour. La France patrie d’accueil et championne des droits de l’homme !!!! s'honorera de les accueillir, faisons-le du moins en vertu de nos racines chrétiennes. L’exigence d’amour affleure de la parole de Dieu englobant l’étranger de passage, surtout l’être fuyant le danger et cherchant la sécurité hors de son pays (voir l’étude du pasteur Briglia). Ne pas le faire, c’est tomber sous le coup de la non-assistance à personne à danger ; c’est aussi manquer gravement à son devoir d’amour vis-à-vis de notre prochain. Nous sommes, que nous le voulions ou non, les gardiens de notre frère étranger, demandeur d’asile. Le Seigneur, qui s’identifie volontiers à eux (Mt 25), nous demandera des comptes au Dernier Jour. A travers différentes contributions et témoignages, ce numéro d’ENroute vous donne à réfléchir sur la condition du réfugié. Sans démagogie. Dans le seul souci de fidélité au commandement d’amour qui nous tient.
Journal ENroute est accessible sur un simple clic sous la forme d'un fichier .pdf (5,5 Mo)