A propos du "mariage" homosexuel
Sur l'affaire de Bègles
Le CPDH (Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine) dénonce l'utilisation à des fins politiques et partisanes de la confusion morale sous couvert de suivre une certaine conception de l'évolution sociale. Alors que de tous côtés on souligne que la crise des institutions a des répercussions graves sur la fracture sociale dans notre pays, quel message faisons-nous passer, notamment à notre jeunesse, lorsqu'un Officier d'État Civil cautionné par des partis politiques annonce son intention de violer publiquement la loi?
Sur le « mariage » homosexuel
Le CPDH souscrit à la déclaration de M. JOSPIN : «Le mariage est, dans son principe et comme institution, " 'union d'un homme et d'une femme". Cette définition n'est pas due au hasard. Elle renvoie non pas d'abord à une inclination sexuelle, mais à la dualité des sexes qui caractérise notre existence et qui est la condition de la procréation et donc de la continuation de l'humanité. C'est pourquoi la filiation d'un enfant s'est toujours établie par rapport aux deux sexes. Le genre humain n'est pas divisé entre hétérosexuels et homosexuels - il s'agit là d'une préférence - mais entre hommes et femmes». La «préférence» n'est pas la nature ; elle ne justifie pas d'être institutionnalisée. Il n'est pas discriminatoire de traiter inégalement des choses inégales. Si le droit ne doit pas être confondu avec la morale, il ne doit pas non plus être réduit à « un outil de gestion des désirs privés», comme le disait la sociologue Irène THERY au moment des débats sur le Pacs.
Sur l' « ordre moral » homosexuel
Le CPDH affirme le droit à la liberté d'expression pour ceux et celles qui ont la conviction que la pratique homosexuelle n'est pas un facteur d'épanouissement ni d'équilibre des personnes. Il condamne la confusion entretenue sur des termes comme l'homophobie : l'évaluation morale du comportement homosexuel reste nécessaire voire indispensable. Porter atteinte au droit de considérer que l'homosexualité n'est pas bonne et le droit de pouvoir le dire, c'est porter atteinte à la liberté de conscience et à la liberté d'expression.
Contact presse : Daniel RIVAUD
CPDH