Année de la Bible : une histoire vécue
A Strasbourg, un jeune Arménien demandeur d'asile vend le journal «Un toit pour tous» dans notre quartier. Nommons-le Monsieur Erevan (du nom de la capitale de l'Arménie).
Il habite Strasbourg, il a une jeune épouse et un bébé de 18 mois.
Aide alimentaire, aide vestimentaire et brefs dialogues établissent une confiance réciproque. Une soeur de Bethesda pense qu'on pourrait lui procurer une bible en langue arménienne. Par le biais de la Mission Suisse pour les Marins à Marseille nous recevons cette bible par retour de courrier.
En l'offrant à M. Erevan ses yeux s'écarquillent: «Arménie! Je peux lire! Madame où cherché ça? Merci, merci !»
Quelques semaines plus tard lors d'une visite chez Madame Erevan, celle-ci remercie pour la bible et affirme joyeusement: «La Bible me donne de la force. Puis-je avoir des bibles pour des gens exilés de mon pays ? » Trente bibles arméniennes et russes nous arrivent de Marseille et sont distribuées par Mme Erevan.
Un membre d'une association caritative ayant appris cela demande: «Pourrais-je avoir dix bibles hongroises pour des familles chrétiennes installées à Strasbourg?"
Bientôt Mme Erevan demande une bible française pour mieux suivre la prédication au culte qu'elle fréquente. Mme Erevan a découvert la Bible et témoigne de sa puissance. M. Erevan, quant à lui, lit assidûment la sienne.
Que nos prières, que vos prières accompagnent ces personnes qui possèdent la Bonne Nouvelle pour que la Parole divine porte du fruit pour l'éternité.
Deux soeurs de Bethesda