René Rudolph
René RUDOPH, cet homme de foi et de service, a été rappelé par Dieu notre Créateur et Père dans son éternité à l'âge de 83 ans, après des années marquées par l'infirmité et la peine, mais jouissant d'un accompagnement attentif par son épouse, sa famille et bien des amis.
Le culte d'adieu et d'actions de grâces a été célébré à l'Église de Sion à Strasbourg le 6 avril 2004. Son épouse, ses enfants et leurs familles pleurent un père bienveillant. A l'Église il a été un membre silencieux mais actif et disponible, soucieux de répandre l'Évangile. Il a été actif dans la mission bâtelière, à Portes-Ouvertes à l'Église de Sion, et avec son épouse il a aimé monter à Landersen où M. et Mme ROESS les ont accompagnés avec dévouement.
La Clinique Bethesda a joui de la collaboration de René RUDOLPH pendant plus de trente ans. Durant son activité, il a été « garçon de salle », chargé aussi de transférer des opérés, tâche qu'il a accomplie avec soin. Après l'extension du bloc opératoire, il a été affecté exclusivement à ce service. Il a été soucieux d'effectuer les consignes des chirurgiens et les ordres des responsables de ce service. Par sa disponibilité permanente, il a acquis l'estime des chirurgiens, pour eux et bien d'autres il a été « Monsieur René ».
En toute occasion, René RUDOLPH s'est efforcé de témoigner l'Évangile du Christ. Silencieusement, il a posé des traités sur les tables de chevet des malades, sélectionnant soigneusement celui qui lui paraissait le plus adéquat pour le patient.
Dans sa simplicité, « Monsieur René » a été un homme distingué et dans les années d'infirmité il a vécu avec les siens cette parole de l'apôtre Paul qui dit que l'homme intérieur se renouvelle en Christ de jour en jour.
Nous remercions le Seigneur Jésus-Christ d'avoir accompli son uvre en « Monsieur René » qui a été témoin de sa grâce, une bénédiction pour sa famille, pour l'Église et pour bon nombre de malades sans parler de nous qui avons joui de sa collaboration. Nous louons Dieu notre Père de nous avoir permis de cheminer avec « Monsieur René ».
Samuel LAUBER