EMU Paris Résurrection: culte de la Moisson 2015
EMU RESURRECTION reconnaît que Dieu l’a entendu
Philomène Ekissi
Pour la deuxième année consécutive, l’EMU RÉSURRECTION a célébré son culte de la Moisson en l’honneur de l'Éternel Dieu le dimanche 10 mai 2015 à Gennevilliers.
Le culte
Le thème choisi cette année 2015 pour rendre grâce à Dieu est : « Elishama Dieu m’a entendu ». Alors si Dieu a entendu et entend aujourd’hui encore les prières que nous lui adressons dans toutes les circonstances de notre vie, quelle doit être notre réponse pour lui manifester notre reconnaissance ? Eh bien en répondant présent à l’appel de la moisson ! Et tous ont répondu présents : le corps pastoral, les fidèles, les invités… ; chacun avec son cœur et ses moyens, libre de toute contrainte.
Au pas de « Peuple de Dieu, dépêchez-vous, accourrez tous vers la Maison Paternelle, entrez dans son Temple avec la louange et prosternez-vous devant le Roi des Rois », la chorale a fait son entrée solennelle avec les officiants, composés des pasteurs Joseline et Jean-Philippe Waechter et du prédicateur Simon Gadji-Otili.
C’est au pasteur Jean-Philippe Waechter qu’est revenu le mot de bienvenue à l’assemblée, à laquelle ont été conviés pour l’occasion tous les enfants de l’École du Dimanche. D'habitude, ils sont dans leur salle au 1er étage. D’ailleurs bravo les enfants, vous avez été très sages ! On ne vous entendait presque pas !
Le thème de cette 2e édition de la fête des Moissons a trouvé tout son sens dans le livre de 2Co 8.2-5 et le mot d’ordre en était « Mon Dieu a entendu ». La pasteure a rappelé à l'assistance le cadre dans lequel se situe ce texte. Nous sommes en effet dans le cadre de la collecte en faveur des chrétiens de Jérusalem. Ce projet avait été recommandé par la Conférence de Jérusalem et l’apôtre Paul l’avait initié partout où il était passé. Les églises les plus riches partageaient avec celles les plus pauvres, de sorte que, par cette générosité, il n’y avait plus de pauvres dans les églises de Jérusalem. Ce projet de partage a soutenu les missionnaires et les disciples qui évangélisaient. Il était donc logique que ce principe de solidarité reste en vigueur. Les églises de Macédoine avaient elles aussi compris et entendu l’appel de Dieu et ont répondu. Elles ont donné généreusement, au-delà même de leur capacité, alors qu’elles n’étaient pas riches.
La pasteure Joseline en a profité pour faire un flash-back sur la générosité des villageois très, très pauvres de l’Ouest ivoirien lorsqu’elle y était missionnaire. Les plus pauvres sont les plus généreux.
Et l’apôtre Paul nous dit que les Macédoniens ont considéré comme une grâce de pouvoir donner. C’est une grâce de pouvoir donner, parce que la vraie pauvreté commence quand on ne peut plus partager avec l’autre, quand on ne peut plus donner. Paul donne les églises de Macédoine en exemple aux Corinthiens. Eux qui, bien qu’étant les enfants spirituels de Paul, passaient à côté de la cible spirituelle et manquaient de générosité, trop occupés à se quereller entre eux, n’entendant plus la souffrance des autres, ni Dieu lui-même, ni l’apôtre Paul. Paul était donc obligé de les inciter à la jalousie spirituelle en leur disant de faire comme les autres églises. Le verset 5 dit « Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous par la volonté de Dieu ».
« Ils se sont d’abord donnés au Seigneur »
La pasteure a insisté sur le fait qu’il n’y a aucun sens à donner de l’argent à une Église, si l’on ne s’est pas soi-même d’abord donné au Seigneur pour devenir membre de l’église locale puis de l’Église Universelle. Et c’est aussi la volonté de Dieu que la solidarité et l’aide sociale soient dans l’église. Dès lors, on prend conscience que l’on peut donner, pour que l’église vive et exerce l’aide sociale entre les membres.
« ELISHAMA Dieu m’a entendu »
À un moment donné de notre vie parfois difficile sur cette terre, Dieu a entendu notre cri, notre souffrance, notre misère, et il s’est donné à nous en la personne de Jésus-Christ, qui a payé cela très cher de son sang. En retour, nous entendons la voix de Dieu et nous y répondons, nous vivons en église et nous voulons que notre église vive. Nous entendons aussi la souffrance de nos frères et sœurs, et c’est là tout le sens de notre fête de reconnaissance. Nous reconnaissons que Dieu nous a entendus, sauvés et bénis. Et nous lui répondons en donnant en toute liberté dimanche après dimanche tout particulièrement, car nous préparons cette fête sur toute l’année.
La pasteure a terminé son intervention en rappelant qu’à l’origine, les fidèles, reconnaissants envers Dieu, donnaient un dixième de leurs biens, car l’église en avait besoin pour les prêtres, les veuves, les orphelins et les démunis de l'église. Nous reconnaissons que nous sommes redevables au Seigneur pour tout ce qu'il nous a donné : famille, foyer, maison, travail, santé… Nous ne donnons pas au Seigneur pour qu'il nous bénisse, mais parce que nous sommes bénis par lui. Que cette grâce soit particulièrement dans notre cœur en ce jour de reconnaissance !
Ventes symboliques
La seconde partie du culte, celle la plus animée, a été menée par une équipe talentueuse de frères et sœurs, dont le rôle a été de vendre symboliquement aux fidèles des objets comme la Bible, la Parole du Dieu unique, qui nous console, nous réconforte, nous conseille ; Il y en avait de toutes les sortes : la Bible pour les Nuls, la Bible en français courant, la Bible avec des commentaires, ou la Bible de l’aventure… dédicacées par notre évêque Patrick Streiff ou par le surintendant Étienne Rudolph. Plusieurs Bibles ont été vendues soit à prix fixe, soit aux enchères, trouvant ainsi de nouveaux propriétaires heureux.
Des bouteilles d'eau, source de vie, ont encore connu le même succès que l'année dernière. Il faut dire que, proposée à la modique somme de 2 euros, chaque personne pouvait en même temps qu'elle participe à la moisson étancher sa soif et arroser son organisme de cette eau spécialement bénie pour les moissonneurs. En tout cas, la bouteille d'eau à la fête des moissons, ça ne rate aucune famille. Puis les animateurs sont passés à la vente des objets du genre tableaux, nappes et serviettes de table, paniers de vivres. J'ai bien noté la grande ruée sur les lots de nappes et serviettes de table. Mais oui, elles étaient toutes superbes avec des jolis motifs ethniques, et on les imagine très bien égayant la tablée d'une maison.
Passage des groupes
La moisson prend toute son ampleur quand les différents groupes constitués de l'église passent pour offrir leurs enveloppes de don à l'Éternel : le corps pastoral, le conseil de l'église, l'École du Dimanche, les classes, la chorale, les hommes, le Carrefour des femmes, les invités et « amis » de Jésus. C'est un moment très joyeux, très festif, que la chorale de l'Église prend grand plaisir à animer.
Pour clore cette journée d'actions de grâces à l'Éternel, un bon repas a été servi dans le jardin de l'église, sous un soleil radieux. Le Seigneur a disposé le cœur de tout un chacun et pour cette deuxième édition de la moisson, il y avait à boire et à manger en abondance.
« Elishama, Dieu m'a entendu »
Grâce soit rendu à Celui qui entend nos prières et que Sa Toute Miséricorde nous garde tous en bonne santé, frères et sœurs de Résurrection, pour ensemble célébrer d'autres fêtes des Moissons. Amen et merci à tous !
La vie de nos églises