Nous n’avons pas de cité permanente ici-bas
Nous ne pouvons nous rendre directement à la cité à venir. Il nous faut la rechercher, dit l’épître aux Hébreux. Nous allons certainement chercher,...
Félix Wilhelm-Bantel, pasteur
Nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l’avenirHé 13.14
Cette parole est souvent citée quand il s’agit de dire quelque chose à l’occasion d’un décès. C’est désormais cette même parole qui nous accompagne comme mot d’ordre. Elle s’adresse à des vivants et parle de la vie. Elle nous rappelle les priorités résultant de la foi chrétienne : nous ne devrions pas consacrer toute notre énergie et toutes nos ressources à des choses qui ne durent pas.
Ce n’est pas tout simple, quand on est satisfait de ce qu’on a atteint. Peut-être faites-vous partie des personnes profondément reconnaissantes à Dieu pour sa bénédiction qui ont « enrichi » leur vie ici-bas. Elles ne savent pas pour quelle raison elles devraient encore rechercher une « cité à venir ».
Des personnes qui n’ont pas été gâtées par la vie recherchent-elles plus facilement la cité à venir ? Les gens qui n’ont plus rien à perdre « ici » s’accommodent-ils plus facilement de la cité à venir ? Ou faites-vous partie de ceux qui préfèrent s’orienter par rapport au passé, parce que la notion de cité à venir est tout de même bien vague ?
C’est vrai : sur la route menant à la cité à venir, nous passerons par quelques lieux d’étape qui ne seront pas non plus des « cités permanentes ». Toujours il faut repartir, chacune et chacun personnellement, comme nous tous en tant que familles, église et société.
Quels changements vont-ils affecter les divers domaines de la vie ? Que faut-il abandonner ? Allez-vous freiner ce processus de changement ou le subir ou l’appuyer ou y participer activement ?
Nous ne pouvons nous rendre directement à la cité à venir. Il nous faut la rechercher, dit l’épître aux Hébreux. Nous allons certainement chercher, et, ce faisant, nous n’allons pas nous égarer pas. Car : « Ce qui est vraiment bien, c’est que Dieu est avec nous » [John Wesley].
Traduction Frédy Schmid