La liberté de religion est un droit humain
La Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS) rappelle dans une brochure « Se solidariser pour agir » les graves atteintes aux conventions internationales dans des pays où le système juridique se base sur le droit islamique. Elle se solidarise avec les chrétiens qui y sont opprimés et elle encourage simultanément les chrétiens à rencontrer avec respect les croyants d’autres religions.
Confesser une foi chrétienne expose dans de nombreuses parties du monde à l’oppression et à la violence. Dans de nombreux pays, les convertis vivent une situation d’absence de droit tolérée voire ouvertement légale, alliée à la réprobation sociale. La Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS), dans une publication de sa collection Impulsion, « Se solidariser pour agir », se déclare solidaire de ces chrétiens menacés, appelle ses membres à les soutenir et s’engage pour leur porter assistance.
On constate de plus en plus de graves atteintes contre les conventions de droit international public et la Déclaration universelle des droits de l’homme dans des pays à majorité islamique ou à base juridique islamique, là où changer de religion quand on est musulman est qualifié d’apostasie, donc d’abandon de la foi en général. Cette situation est réprimée par les lois dites « lois d’apostasie ».
La liberté de religion est un droit humain. Elle englobe la liberté de conscience et de croyance, la présentation et l’exercice publics de sa religion ainsi que la conversion. La FEPS appelle les croyants des diverses religions de même que les politiques et les autorités étatiques dans les pays concernés à s’engager pour le respect des droits humains, liberté de religion incluse. Elle appelle simultanément les églises et confessions chrétiennes à rencontrer les croyants d’autres religions et confessions dans l’esprit biblique de l’amour du prochain et du respect.
La FEPS veut contribuer à des changements concrets par des mesures précises. Elle utilise pour cela ses contacts avec les autorités fédérales, notamment avec le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Afin de sensibiliser le public, la FEPS renforce sa collaboration avec ses contacts œcuméniques en Suisse et à l’étranger et avec les organisations de défense des droits humains. Pour ses églises membres, la FEPS voit des options concrètes dans le soutien continu aux projets des œuvres et des organisations missionnaires, dans les témoignages de solidarité, les invitations de membres des églises sœurs menacées ainsi que dans l’examen des dons accordés. Des actions liturgiques régulières et des appels à la prière peuvent également être envisagés.