Poésie

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“Un parfum d’éternité” par le pasteur Jean-Ruben Orge (D’après 1Co 13)

Seigneur, en fait, j’ai été bien cruche,

J’ai résonné bien bruyamment

(et quelquefois bien faux)

Quand je considérais mes paroles,

que je pensais être de toi,

Quand je croyais vivre pour les autres,

mais la satisfaction était personnelle…

Mais quand j’ai pu dépasser cette approche

tellement imparfaite et enfantine,

J’ai compris que l’essentiel était ailleurs.

Je veux traduire ton amour en moi,

Et passer réellement au second plan ;

le véritable amour n’aime pas

Pour recevoir en retour,

il ne donne pas avec un but intéressé,

Et il ne sert pas pour être valorisé.

Un tel amour a un parfum d’éternité…

Même mes actes les plus beaux ne sont rien,

si l’amour qui vient de toi ne me remplit

Et ne m’anime au plus profond de l’être.

Ma vie alors te reflète mieux ;

ainsi les autres peuvent désirer te connaître, toi ;

Et moins m’admirer.

Je désire que mon amour dépende du tien

et moins de mes capacités.

Seigneur, cela aussi je l’ai un peu compris.

Et j’ai besoin encore et toujours de ta grâce pour le vivre ; toujours mieux.