Soirée Hongroise
Lucie Rame (Bischwiller)
Cette année, nous avons la chance d'accueillir au groupe de jeunes deux Hongrois qui effectuent une année diaconale dans notre pays. Pour nous partager un peu leur culture, et parler de leur église, nous leur avons proposé d'animer une soirée. Pour bien la commencer, nous avons dégusté un délicieux goulasch avec des pommes de terre concocté ensemble dans la joie et la bonne humeur. Après s'être rempli la panse, Viktor, habillé du costume traditionnel, nous a initiés au pas de danse du pays. Une fois quelques calories brûlées, il nous a expliqué le fonctionnement de son église et de son groupe de jeunes.
Accompagné de sa guitare, d'Ischtvan et de deux amis venus passer le week-end avec eux, Viktor nous a appris un chant. En chanter le refrain fut pour nous une épreuve de force, jugez-en vous-même : Nem érdemlem tudom (nem, nem, nem) je sais que je ne mérite pasA Jésus szeretetet, l'amour de JésusHogy értem folyt a draga szent vér. : que le saint sang a coulé pour moi.
Nous profitons de ces quelques lignes pour vous partager le sujet de la méditation s'appuyant sur les versets 12 à 14 de Philippiens 3.
Au départ d'une course, on peut distinguer différentes personnes :
Il y a tout d'abord les spectateurs : ils prennent part à l'évènement d'une certaine manière, mais de l'extérieur, sans se fatiguer, en observateurs.Parmi ceux qui s'alignent sur la ligne de départ, on peut remarquer les frimeurs. Ils ont l'apparence d'un champion, par leur habit de marque, leur attitude « qui jette ».
Viennent ceux qui ont la rage de vaincre et qui s'élancent avec une allure très soutenue. Mais au cours de la course, face à la fatigue qui se fait sentir, à la douleur et aux difficultés, ils abandonnent, n'étant pas entraînés pour une telle épreuve.
D'autres coureurs ont décidé de faire la course avec la résolution de faire de leur possible, avec leurs capacités et leur entraînement, sans toutefois se faire trop d'illusions. Eux n'ont pas la carrure d'un gagnant, cette course est bien trop difficile, l'essentiel est de participer.Enfin, il y a ceux qui sont là avec un seul objectif : gagner. Pas de place à la rigolade ou au show ; ils sont concentrés sur la course, en connaissent les difficultés. Ils se sont entraînés pendant des mois afin de pouvoir y faire face et finir vainqueurs.
Face à la course qui se présente à nous, comme le décrit l'apôtre Paul, la question que nous nous sommes posés et que nous vous laissons est : quel type de coureur sommes-nous ?