Ça bouge à Saint-Jean-de-Valériscle : premier chantier !
par Christian Waldmeyer
À plusieurs, ils ont retroussé les manches, remué ciel et terre, joué de la pioche sous le soleil ardent du midi pour construire plusieurs garages. Union et communion fraternelle en prime !
Sans doute vous souvenez-vous qu’en 2006, notre Union d’Eglise fut amenée à acquérir l’immeuble dans lequel l’église de Saint-Jean-de-Valériscle louait jusque-là son lieu de rencontre. Outre les salles de réunion, situées en rez-de-chaussée, l’immeuble comprend plusieurs logements anciens, des dépendances et un joli terrain, à flanc de colline comme l’ensemble du village.
Avant
Instructions
Dès lors, la mise en valeur de cet ensemble s’imposait afin d’équilibrer l’investissement dans le temps, tout en prenant en compte les besoins de la population locale. Ainsi l’étude de projets de réhabilitation de l’immeuble en logements sociaux et en foyer d’accueil pour jeunes mamans isolées, est activement menée sous la direction des pasteurs Pascal Maurin, Pierre Geiser et Daniel Osswald en collaboration avec Mme Jodra-Cazes, architecte, et en concertation avec l’association REGAIN. Ces restructurations lourdes pourraient commencer à se concrétiser au cours de l’année prochaine.
Démolitions
Les dames au béton
Dans le même esprit (service à la population et valorisation du patrimoine) a germé l’idée de la construction de quatre garages, à la place de vielles remises désaffectées. Dans un village dont le cœur pittoresque, vieux de plusieurs siècles avec ses ruelles étroites et pentues, est inaccessible en voiture, bénéficier d’un garage sera un privilège enviable pour les futurs locataires, tout en générant quelques ressources pour le fonds immeubles de l’Union.
Premiers moellons
Après
C’est ainsi que, du 30 juillet à la fin août, sous la direction de Pascal Maurin et Yves Fiole, le projet fut vaillamment pris à bras-le-corps par une équipe de bénévoles locaux renforcés par quelques volontaires des églises voisines et même quelques Alsaciens adeptes du «bronzer utile».
Première mission : débroussailler l’aire et débarrasser les remises d’un invraisemblable bric-à-brac où se mêlaient fûts de mazout, vêtements, ferrailles, charbon, pots de fleurs, etc., jusqu’à une improbable collection de 45 tours des années 1960 dans leurs pochettes décrépies. Puis démolition des remises avant l’édification des nouveaux garages.
Tour à tour conducteur d’engins, géomètre, maçon, camionneur, charpentier, couvreur… Et même charcutier traiteur lorsqu’il s’est agi de régaler la troupe lors de la pause, Yves, notre increvable chef de chantier, a employé les multiples facettes de son talent. À sa suite, chacun a fait de son mieux pour apporter au travail d’équipe son savoir faire ou son coup d’œil et de main. Mais quand il a fallu tirer le béton dans les quelque 50 mètres de tranchées inaccessibles depuis la goulotte du camion, tous les bras furent réquisitionnés, et il aura fallu le renfort de nos dames pour mener l’ouvrage à bien. Ce sont elles également qui ont pris soin de nos solides appétits en rivalisant d’attentions pour soutenir le moral de l’équipe !
Prolongé par le culte du dimanche suivi d’une agape, ce camp «de travail» aura permis de tisser des liens au travers de riches échanges, d’apprécier le don de la sœur, du frère, de recevoir en donnant, d’éprouver la joie du Seigneur, ensemble à Son service…
Vous avez manqué l’occasion ?
Dommage… mais rassurez-vous : vu l’ampleur des projets, d’autres rendez-vous se présenteront, là ou ailleurs. On compte sur vous : tenez-vous prêts !