An deux
Patrick Streiff, évêque
Quand la Conférence annuelle se retrouvera à Münsingen, deux années sur huit auront passé depuis que nous avons fixé l’objectif commun d' « amener plus d’hommes et de femmes à devenir disciples de Jésus Christ ». La session de Münsingen constituera la fin de l’étape de l’an deux et prendra des décisions pour la suite de la mise en œuvre — du moins en partie.
En partie seulement, parce que la Conférence annuelle ne voit que les rapports des commissions et des secteurs d’activités et que les églises locales n’y sont présentes que par les statistiques, les pasteurs et les membres laïques. Il est réjouissant que tant d’organes se soient occupés si intensément de la stratégie et axent de plus en plus leur action sur celle-ci. Mais pour ce qui est de la mise en œuvre au plan des églises locales — c’est vous, lecteur de ces lignes, qui êtes interpellé — c’est une autre histoire, toute aussi importante.
« La Bonne Nouvelle donne du sens à la vie et la transforme durablement »
En partie seulement, parce qu’il y a des résistances à surmonter. Pour plusieurs, la stratégie n’est pas assez spirituelle, parce qu’elle nous arrive enveloppée dans le langage moderne de la faisabilité. Pour plusieurs, elle met la pression parce qu’elle exprime des attentes. En réalité, elle est nourrie par l’espérance que l’Évangile de Jésus-Christ représente pour les gens d’aujourd’hui une Bonne Nouvelle qui donne du sens à la vie et la transforme durablement. Sans cette attente nourrie par la foi, nous resterions bloqués sur le terrain des revendications.
Nous arrivons à la fin de l’étape de l’an deux. Il faut que la route soit marquée par notre propre marche à la suite de Jésus-Christ.
Patrick Streiff, évêque
Traduction : Frédy Schmid
Calendrier en juin : 31.5 – 3.6 : Conférence annuelle Pologne, Klarysew ; 7-10 : Rencontre des familles de pasteurs à Kisac, Serbie ; 14-17 : Conférence annuelle Suisse/France/Afrique du Nord à Münsingen et Frutigen.