Janvier 2012
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ÉDITORIAL
Le « Protestant» homme de l’année 2012 ?
JP Waechter
L’hiver chrétien suit vraisemblablement le printemps arabe et le paradis néolibéral se mue en enfer pour certains.
La crise qui touche notre époque nous interpelle et nous interroge sur notre part de responsabilité.
N’allons pas nous dédouaner à bon compte de toute responsabilité dans cette tragédie en incombant la faute aux autres, aux gouvernants, etc…
En Norvège, une commission médicale vient d’exonérer Anders Breivik, le tueur en série responsable de la mort de 77 personnes, l’été dernier, de toute responsabilité pénale sous prétexte qu’il serait incapable de comprendre l’illicéité de ses actes ou de se déterminer par rapport à cette appréciation (cf l’article éloquent de Chuck Colson).
Nous sommes tous responsables, concernés au premier degré par l’évolution de notre société occidentale rompue à la logique de la croissance, de l’accaparement et de la consommation.
Il serait temps de sortir de notre indolence et torpeur coupables pour rejoindre le rang des « Manifestants » et Indignés de tous pays déclarés Hommes de l’année 2011 par le quotidien New York Times (The Protester*). Les Indignés lancent une offensive antilibérale au nom de valeurs humaines essentielles.
Méditation
Ma grâce te suffit
Pasteur Willy Funtsch
La grâce de Dieu nous rend capables de supporter nos faiblesses et nous qualifie même pour son service, voilà une des facettes de la devise pour 2012 explicitée pour nous par le pasteur Willy Funtsch.
Jésus-Christ dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse 2Co 12.9
La deuxième épître de Paul aux Corinthiens nous rappelle que les relations entre l’Apôtre et l’Église de Corinthe n’ont pas toujours été au beau fixe. Sa fonction, sa qualité d’apôtre ont subi des attaques virulentes (11.5,23). On le somme de donner des preuves de son autorité. Même son identité chrétienne sera mise en doute (10,7).
Expériences, parlons-en !
Paul accepte l’affrontement. Il partagera ses expériences. Il a été fouetté, lapidé, il a connu plusieurs naufrages, il a été en danger dans les villes, dans les campagnes, parmi les Juifs, parmi les Romains. Lequel de ses adversaires dans la communauté pourrait présenter un catalogue aussi riche dans sa lettre de recommandation ?
Il y ajoutera un vécu tout particulier qu’il aurait gardé pour lui, dont nous aurions peut-être jamais eu connaissance, si, dans cette situation de conflit, on ne l’avait pas pressé d’en parler.
Le billet de l'évêque
À propos de veinards et des autres
Patrick Streiff, évêque
Un verset pour mot d’ordre au début de l’an inspire notre évêque...
« As-tu touché le gros lot ? » — « Non, c’est un billet perdant. » La plupart du temps, on n’a pas de chance. Les gros lots sont rares, encore que très désirés, bien que tout le monde sache que les chances de gagner le jackpot sont très minces. Et il est encore bien plus rare qu’un gagnant du gros lot distribue à d’autres ce qu’il a gagné, comme l’a fait ce printemps le pasteur méthodiste allemand Alfred Mignon après avoir gagné le jeu « Qui veut gagner un million ? »
Dans notre église, je tire au début de chaque année un verset biblique personnel en guise de mot d’ordre. J’avoue que je ne saurais pas vous dire de quel verset il s’est agi l’an passé. À chaque fois, je pose ce verset bien en vue sur le bureau de ma pièce de travail dans la maison. Je suis souvent en voyage et ne le vois donc pas toujours. Mais de temps à autre, quand je suis assis au bureau, il me saute aux yeux. Je trouve intéressant qu’au fil des années, ce sont les versets plutôt ardus ou incommodes qui ont le plus stimulé ma réflexion.
Actu
Manifeste des chrétiens indignés
Sur fond de crise de l’euro et de la dette des Etats se crée dans 82 pays un mouvement apolitique de plus en plus puissant en alternative aux dérives actuelles. Le pamphlet du vénérable Stéphane Hessel n’est pas étranger à cet élan révolutionnaire mais pacifique qui se propage comme un feu de poudre. Des personnes hypermotivées constituent le noyau dur du mouvement en France, dont des chrétiens catholiques qui viennent de publier sur le net leur manifeste. Ils entendent lutter contre le libéralisme en s’engageant pour une « sobriété joyeuse ». Au nom de l’Évangile. Nous en publions de larges extraits. Pour le progrès de la noble cause de ces « indignés évangéliques» digne d’être partagée par le plus grand nombre !
© Infographie du NouvelObs «Indignés de tous les pays, unissez-vous !»
Venus d’horizons différents, d’âges, de situations familiales et professionnelles très variées, nous avons en commun notre foi, notre appartenance à l’Église catholique et nos convictions sociales et politiques. Profondément interpellés par la crise qui traverse notre époque, nous nous interrogeons sur nos responsabilités et celle de notre entourage chrétien.
Actu (2)
Tragédie en Norvège
Se croyant investi d’une mission, Anders Breivik, 32 ans, croise le fer avec la société multiculturelle et l’islam par ses publications sur le net et tue dans la foulée 68 personnes en juillet 2011. Sans scrupule ni remords. En route publie un article qui invite à réfléchir aux leçons à en tirer. Il est signé Chuck Colson : ancien conseiller de Richard Nixon et fondateur de « Prison Fellowship », une association qui travaille à l’intérieur des prisons à la réhabilitation des prisonniers par l’annonce de l’Évangile.
Mal et péché « font terreur »
Chuck Colson
Une commission médicale norvégienne a validé jeudi 22 décembre le rapport des psychiatres ayant conclu à l'irresponsabilité d'Anders Behring Breivik, auteur du massacre de juillet dernier en Norvège. Ce pays semble porté à exonérer ses criminels de toute responsabilité personnelle. Bizarre, vous avez dit bizarre…
La Norvège est l’un des plus beaux endroits sur terre. Un paradis nordique de fjords, de côtes, de glaciers et de forêts. Les Norvégiens sont fiers à juste titre de leur société prospère, pacifique.
Eh bien, aujourd’hui, la Norvège est dans un état de choc absolu, total à la suite de l’un des actes de terrorisme les plus cruels jamais commis de sang-froid depuis le 11 septembre 2001. Les Norvégiens tentent désespérément d’expliquer ce massacre insensé. Le tueur a été décrit comme un extrémiste de droite, chrétien fondamentaliste, fanatique anti-immigrés, et malade mental. Très probablement, à mon avis, fasciste.
Act (3)
Réflexions sur la tragédie en Norvège
Olav Fykse Tveit1
Les deux dernières semaines de juillet, je passais mes vacances d’été en compagnie de ma famille, d’anciens collègues et d’autres amis dans mon pays d’origine, la Norvège. Il s’avère que mes déplacements m’ont conduit à Oslo le 22 juillet. Alors que je quittais la ville, j’ai appris la terrible nouvelle des tueries perpétrées dans la capitale et dans le camp de jeunes de l’île d’Utøya.
Comme de nombreux Norvégiens, je connaissais certaines des victimes et leurs familles bouleversées. L’une des personnes tuées sur Utøya était le fils d’un responsable norvégien qui m’avait rendu visite quelques mois auparavant au siège du Conseil œcuménique des Églises à Genève. Comme de nombreux Norvégiens, j’ai encore du mal à me dire que tout cela s’est véritablement produit.
L’homme qui a avoué être l’auteur de ce carnage insiste pour dire qu’il a agi pour défendre la "culture chrétienne". Il s’était convaincu que les diverses "civilisations" devaient inévitablement "s’affronter". Il se trompe lourdement.
Dans une réaction pastorale unie à la tragédie du 22 juillet, les Églises de Norvège ont montré comment incarner une culture chrétienne authentique et se conformer aux véritables valeurs chrétiennes. Elles travaillent dans la collaboration et l’empathie avec les représentants des autres religions. Le peuple norvégien montre qu’une réponse non violente à la violence est la réponse la plus forte et la plus courageuse qui soit.
Mission Lèpre au Congo
Dans les pas d’Angelika Piefer
Pierre Geiser, pasteur,
Secrétaire général de Mission Lèpre
La cause de la lèpre est une cause nationale mobilisant à juste titre en ce mois de janvier un certain nombre d’ONG, dont la Mission Évangélique contre la Lèpre. La parole à son Secrétaire général.
Angelika est ergothérapeute. Elle a occupé diverses responsabilités en Asie, notamment au Timor oriental, en Thaïlande et en Chine au service de l’ONG Internationale TLM (The Leprosy Mission). Depuis 4 ans, elle est conseillère technique pour l’ensemble des programmes de TLM au Congo (RDC).
Les conditions de travail dans ce pays grand comme 4 fois la France sont inimaginables pour nous. De très nombreuses régions ne sont accessibles qu’à pied ou éventuellement à moto. Les compagnies aériennes du pays sont sur la liste noire par manque d’entretien. Si un avion s’écrase dans la brousse il est généralement impossible d’envisager un sauvetage, ni même de rechercher les victimes.
Dans la région de Sankuru, Mission Lèpre, membre de l’Alliance Mondiale de TLM, soutient un programme d’intégration communautaire en faveur d’anciens malades de la lèpre. Angelika aurait dû s’y rendre en novembre, mais en raison de l’insécurité grandissante à l’approche des élections, elle a dû y renoncer. Le mois précédent, elle s’est rendue dans la région voisine du Tshikapa où TLM a également un programme. Pour y arriver, il lui a fallu faire 600 km à moto. C’est le seul véhicule possible, car en plus de pouvoir se jouer des pièges de la piste, la moto peut être embarquée dans une pirogue pour traverser les rivières.
In memoriam
En souvenir de Julie Nyffeler, née Busser
Graby
Hommage à une grande dame à plus d’un titre exemplaire entrée aujourd’hui dans le repos éternel.
Madame Julie Nyffeler – Busser est née le 30 novembre 1908 à Fortschwihr en Alsace. Mathis et Catherine Busser, ses parents, ont élevé leurs 8 enfants dans la foi simple et profonde, les emmenant tous les dimanches, par tous les temps et dès leur plus jeune âge à l’Église méthodiste de Muntzenheim où Julie apprit à aimer et servir le Seigneur.
Après l’obtention du diplôme d’institutrice, Julie Busser enseigna avec enthousiasme et passion dans différentes écoles d’Alsace et du Lot-et-Garonne. Le 8 janvier 1935 elle épousa le pasteur méthodiste Werner Nyffeler. Ensemble durant 13 années, ils remplirent un ministère béni parmi les Suisses immigrés dans le Sud-Ouest de la France, à Agen ; c’est là que naquirent leurs 4 filles. Madame Nyffeler fut une aide précieuse et engagée pour son mari ; avec patience, foi et détermination, elle fit face aux situations difficiles quelquefois extrêmes qui ne manquèrent pas durant la guerre 39-45.
Après la guerre, vint la mutation pour Munster où leur cinquième enfant, un fils, vint agrandir le cercle de famille. Durant 13 ans, aux côtés de son mari, Madame Nyffeler exerça sa mission d’aide et d’accompagnement dans l’église en assumant l’école du dimanche, les réunions de dames, parfois le groupe de jeunes, les premières colonies de vacances à Landersen avec son mari, des rencontres et des retraites de dames en Suisse et à Landersen. Elle savait transmettre avec finesse, amour et humour le message de l’évangile tant aux enfants qu’aux adultes. Le dernier poste du couple pastoral fut l’église de Metz en Moselle.
La vie de notre Église
11/11/11 : une délégation alsacienne Carrefour Féminin en visite dans le Sud-Ouest
Quand les femmes méthodistes se donnent rendez-vous le 11/11/11 à Mont-de-Marsan, cela donne lieu à une rencontre mémorable. Jour à marquer d’une pierre blanche.
Le voyage
Anita Haby
Il est 5 h 30, ce matin du 10 novembre 2011 ; il fait froid et humide à Munster. André prend le volant du minibus ; c’est le départ après avoir remis ce voyage entre les mains du Seigneur.
Deux amies nous rejoignent à Colmar et une à Mulhouse, la joyeuse équipe est au complet. Après un voyage agréable, nous atteignons Mont-de-Marsan à 18 h 45 ; Brigitte nous accueille chaleureusement.
Vendredi, nous participons à « la journée des femmes » du Sud-Ouest : que de visages inconnus ! Mais très vite des liens se tissent entre sœurs en Christ et nous passons ensemble une journée bénie et enrichissante autour d’un thème, dans la louange, dans les échanges, au moment des pauses et du repas.
Dimanche, nous assistons au culte de la petite paroisse de Mont-de-Marsan et un repas communautaire nous rassemble jusqu’en fin d’après-midi.
La vie de notre Église (2)
La rencontre
Brigitte Hetsch
Le 11/11/11 est une date dont Mont-de-Marsan va se rappeler longtemps. Ce jour férié a même donné lieu à un week-end spécial marqué, au-delà d’une météo très agréable, par une rencontre. Traditionnellement, le 11 novembre est consacré à une journée de rencontre des femmes dans l’Église méthodiste.
Pour le Sud-Ouest, il y a un tour de rôle entre les 3 églises d’Agen, Fleurance et Mont de Marsan (distantes de 120 à 130 km). Cette année c’était donc aux Landaises d’avoir le plaisir d’accueillir au-delà des sœurs lot-et-garonnaises et gersoises les sœurs alsaciennes.
Une délégation venant de Munster, Colmar et Mulhouse accompagnait l’oratrice Evelyne Marquès. Les quelque 1 000 km ont été parcourus en une journée bénie, dans la bonne humeur, sous la conduite d’André Hetsch. Quel plaisir de réaliser et vivre les liens qui nous unissent !
Défi, la résolution des conflits
La journée de vendredi a donc commencé par un café d’accueil et quelques morceaux de kouglof et autres pâtisseries voyageuses.
Le titre « Chrétienne et en conflit ? » avait interrogé certaines voire choqué d’autres. Le développement du thème nous a permis d’apprendre, de comprendre quelques difficultés relationnelles. Après avoir posé les synonymes et mots associés à « conflit » sans aboutir à la guerre, Evelyne a exposé les 5 catégories de conflits qui aboutissent à des schémas type gagnant/perdant, perdant/gagnant, même perdant/perdant et heureusement aussi gagnant/gagnant. Un bestiaire allant du requin à la chouette en passant par le nounours et la tortue, nous a aidées à mieux identifier nos attitudes, leurs avantages et leurs inconvénients. Évidemment que l’on voudrait, à l’image des Actes (7.1-6), retenir cet exemple de difficulté gérée avec réflexion, prise de distance, proposition constructive où chacun ressort gagnant. La sagesse, l’amour et la prière, la confiance en notre Dieu n’ont pas toujours le même dosage dans notre quotidien. Loin de nous lamenter, nous avons pu nous encourager.
La vie de notre Église (3)
Réflexions sur « Chrétienne et en conflit… »
Évelyne Marquès
Évelyne Marquès était l’oratrice de la rencontre du Carrefour féminin à Mont-de-Marsan le 11/11/11. Elle pointe du doigt les différentes stratégies mises en œuvre pour les régler ou les éviter. Analyse succinte.
Incontournable
Nous n’aimons pas le conflit, souvent nous préférons l’éviter. Mais une vie sans conflit, ça n’existe pas ! Le conflit est nécessaire pour apprendre à gérer le comportement et les intentions. À vouloir vivre sans conflit, nous risquons de passer à côté de notre sœur, à côté de Dieu. La Bible évoque le conflit de Caïn avec Abel, de Paul avec Barnabas etc.…Rien n’a changé. C’est nous qui décidons si le conflit sera bon ou mauvais.
Dans l’Église, les conflits sont mauvais, lorsque l’unité passe par l’uniformité. Les conflits sont une opportunité de grandir et d’apprendre sur soi et sur l’autre. Quelles sont mes attentes par rapport au conflit ? Que vais-je faire de ma relation avec l’autre ? Vais-je obtenir un résultat forcé au détriment de la relation ?
Stratégies
Tout tourne autour de 5 stratégies :
La compétition : « J’ai raison… Tu as tort » « La fin justifie les moyens » : Le fonceur fait des dégâts et détruit la relation. Le requin choisit l’attaque. Cet animal illustre le profil du gagnant (en apparence).
La vie de nos églises
L’Église évangélique méthodiste de Metz
Jean-Marc Bittner, pasteur
Dans ce numéro, nous nous focalisons sur la communauté méthodiste de Metz. Le pasteur JM Bittner revient sur son histoire ainsi que sur son évolution actuelle.
Rétrospective : Une église missionnaire dans une ville militaire !
Difficile d’occulter le passé d’une église qui vient de fêter le centenaire de son existence en octobre 2010 ! En 1909, un militaire en garnison à Metz, alors ville allemande, sollicite les autorités de la Communauté Évangélique (Evangelische Gemeinschaft) afin que celles-ci ouvrent un poste d’évangélisation dans notre ville. C’est ainsi qu’un pasteur est envoyé dès 1910 pour un travail d’évangélisation et d’implantation d’Église. Une salle est inaugurée dès le 24 juin 1910. L’objectif est ambitieux : atteindre avec l’Évangile le bassin houiller sarro-lorrain et le bassin sidérurgique et minier de la Moselle en s’appuyant sur une Eglise locale à Metz !
L’action missionnaire porte des fruits et des annexes sont même créées dans la « Lorraine du fer ». En particulier, une Eglise sera fondée à Knutange en 1930. Malheureusement, faute de renouvellement des générations et en partie à cause de la crise de la sidérurgie, la communauté de Knutange devra s’arrêter dans les années 1990.
La vie de nos églises (2)
Muntzenheim : 3 jours pour découvrir la « tendresse de Dieu »
Fabienne Lutton
Niché au cœur d’une forêt de sapins, le lieu-dit Tannenhöhe* à Villingen en Forêt-Noire a été le cadre splendide d’un week-end d’église. Plus de soixante personnes de l’EEM de Muntzenheim se sont ainsi retrouvées dans cet endroit qualifié « d’oasis du silence propice au ressourcement intérieur pour le corps, l’âme et l’esprit où la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ redonne force et vitalité aux visiteurs ». Récit de Fabienne Lutton.
Accueil chaleureux
À notre arrivée sur les lieux en covoiturage sous un soleil radieux à 750 mètres d’altitude, nous avons bénéficié d’un accueil particulièrement chaleureux des sœurs diaconesses qui veillent à donner à ce site une âme empreinte de douceur.
À la découverte de cet ancien hôtel (racheté par la Diaconie en 1950), l’émerveillement nous a saisis à la vue des salles confortables, des chambres tenues avec soin, des buffets copieux et de plats servis avec bonté et empressement par les sœurs diaconesses.
« Entre jeunes et vieux »
Ce fut une rencontre intergénérationnelle (2 mois à 86 ans) qui s’est révélée enrichissante à plus d’un titre. Le groupe de jeunes adultes nous avait concocté des jeux de bienvenue où chaque équipe a dû compter sur les forces de l’un ou de l’autre pour gagner des points. Quelques exemples : monter des blancs en neige, boire un maximum de gobelets d’eau en une minute chrono, bras de fer, etc.. Bref, un super-moment convivial où chacun put faire plus ample connaissance avec d’autres membres de l’équipe tout en apportant ses dons au service du groupe.
Mots croisés
La grille du mois
JP Waechter
Je vous souhaite beaucoup de plaisir à résoudre cette première grille de l’année 2012.
Horizontal
1. Déplacement d’un os sorti de son articulation - 7. Canaux excréteurs de l’urine - 8. Endroit proche de Jérusalem, à l'Ouest ou au Sud (Jr 31.39) - 9. Esprit de l’air dans la mythologie scandinave - 11. Polies par le frottement - 13. Commencer à nouer une intrigue, préparer et organiser les moyens nécessaires pour arriver à ses fins - 14. (littéralement « courant de l’Enfant Jésus », car il apparaît peu après Noël), désigne à l'origine un courant côtier saisonnier chaud au large du Pérou et de l'Équateur mettant fin à la saison de pêche, désigne par extension un phénomène climatique majeur - 16. Sucre simple, non hydrolysable, dont le type est le glucose - 17. Route, chaussée ainsi empierrée - 19. Transformer une substance en émulsion.
Vertical
1. 5e livre de la Bible - 2. L'une des diverses céréales cultivées en Palestine - 3. Descendant d'Aser; fils de Tsophah (1Ch 7.36,37) - 4. Chef d'une maison patriarcale, de la famille de Béla, de la tribu de Benjamin (1Ch 7.6,7) - 5. David se réfugia dans ce lieu fort (1Sa 23.19) - 6. Ce que l’Esprit-Saint entend faire de nos vies (2Co 3.18) - 10. Selon Jésus est léger celui de ses commandements (Mt 11.30; Ap 2.24) - 12. Localité voisine de la montagne de Béthel (1Sa 13.2) - 15. Ville située sur un petit promontoire de la côte palestinienne, à un peu plus de 40 km. au Sud de Tyr (Jg 1.31) - 18. Celui de l’Esprit-Saint marque la naissance de l’Église.
Prière
Je crie ton nom - Litta Basset
Du fond de mon exil,
Dieu, ma nostalgie,
Mon havre perdu,
Je crie ton nom.
Ils ne sont plus, mes jours innocents,
Vois, j'ai perdu mon rire d'enfant.
Du fond de ma défaite,
Dieu, mon rêve,
Mon foyer déserté,
Je crie ton nom.
Tu me faisais de l'ombre jour et nuit,
Alors au ciel, j'ai lancé mon défi.
Vois, au pays des mirages, j'ai fui.
Du fond de mon désert,
Du fond de ma vaine survie,
Du fond de ma honte,
Père de toute tendresse,
Je crie ton nom.
Vois, j'ai tué l'amour : aveugle et sourd,
Je ne sais plus le chemin du retour.
Du fond de mon exil,
Père de toute tendresse,
Mon havre perdu,
Je crie ton nom.