La vie de nos églises (6)

Chorale de l’ÉMU Résurrection, le concert de la maturité

Philomène Ekissi

En fervente admiratrice, Philomène nous fait partager l’émotion qu’elle a ressentie lors du premier concert public de la chorale de l’ÉMU Résurrection.

Il y est des instants dans la vie qu’on aurait aimé voir suspendus à jamais dans le temps… Hélas, le temps appartient au Seigneur ! À nous, simples mortels, il reste à donner gloire à Dieu, car le 28 juin 2015 dernier, la jeune chorale de l’ÉMU RÉSURRECTION PARIS, nous a servi un véritable festival de louange, haut en couleur et en sons, un vrai bonheur pour nos oreilles, un régal pour nos yeux et une réjouissance pour notre âme.

Ce concert, je le qualifierai de « concert de la maturité », au vu de l’évolution de la jeune formation reconstituée il y a à peine 2 ans.

Pour en arriver là, il a fallu travailler, travailler et encore travailler, sous la direction du Dieu Tout-Puissant, qui a utilisé un homme : Abraham Dogbo.

Cet homme frère, choriste et maître de chœur, totalement dévoué à son Dieu et à son Église, disponible par temps de vent, de pluie ou de neige, infatigable, tout aussi professionnel, perfectionniste qu’humble, a su motiver et mener sa troupe vers la maturité.


Accompagné de ses fidèles collaborateurs, Prince Netton et David Wilson au clavier, avec la présence exceptionnelle de Luc Brinkert, compositeur, directeur national de la musique méthodiste, Abraham Dogbo et sa joyeuse troupe de choristes nous ont donné rendez-vous pour leur premierr concert dans les locaux de l’Église Luthérienne de Courbevoie, dans le 92, en région parisienne.

Les premières notes avec « Portes, élevez vos linteaux ! » d’après le Ps 24, allaient être le début d’une succession de cantiques, de la musique chrétienne, classique, contemporaine, européenne et africaine.

En effet, pour la première partie, dite classique, dédiée à la louange et à la reconnaissance, la chorale arborait une tenue très élégante en blanc et noir. Respect pour la cohérence dans le style classe !

De « sur tes murs, j’ai placé des gardes. », en passant par « l’Étranger de Galilée » pour terminer par les très beaux Psaumes « Seigneur tu fus notre refuge » et « poussez des cris, vous tous habitants de Sion », l’auditoire a pu apprécier la qualité des différentes prestations, la beauté des sons, entre vivacité et douceur… C’était tout simplement beau !

Témoignage d’une participante enthousiaste

Un enchantement, un succès !

Gisèle Fabre

Enchantés par la qualité de ce concert dimanche, à Courbevoie. Richesse du répertoire en trois séquences qui a requis souffle et endurance de la part des choristes et de leur maestro !

Un bel ensemble vocal puissant dirigé avec énergie, souplesse et fermeté par Abraham.

Le changement de costume et la chorégraphie apportaient la touche ethnique festive pour le plaisir de l'œil renforçant celui des oreilles.

Vraiment bravo pour ce bel ensemble ponctuant magnifiquement les efforts au long cours des répétitions, des essayages et autres préparations. 

Toutes nos félicitations et nos encouragements (via la corbeille à cet effet) pour la continuité de ce succès.

Que Notre Seigneur bénisse votre chorale et vous permette de remplir dans la joie votre mission pour sa gloire.


Dans le style classique justement, la transition entre la 1ree et la 2 partie du concert a été assurée par le frère Luc Brinkert, auteur-compositeur et pianiste émérite. Il a su enchanter l’auditoire par sa voix et sa maîtrise totale de l’instrument. Jugez-en vous-mêmes par le répertoire : « Jésus que ma joie demeure » de J.-S. Bach, après son introduction avec un extrait de « St Anne » de William Croft (1678-1727) ; suivi de « Passacaille » (2012), de Luc lui-même, puis de « Crusader's Hymn » d’après Ashford, et j’en passe. Il fallait juste être là !

Le deuxième tableau du concert dit d’animation a présenté des chants d’épreuves et de victoires issus du répertoire contemporain de l’ÉMU Côte d’Ivoire.

Cette partie du concert aussi sonore que dansante, nous a donné de vivre des instants mémorables ; un vrai régal pour les oreilles autant que pour yeux, tant les tenues traditionnelles africaines portées avec élégance pétillaient de mille couleurs.

La troisième partie dite traditionnelle fut la note ethnique, avec les chœurs populaires en langues africaines : Atôh, en Dida de Côte d’Ivoire ; Oyé en Ashanti du Ghana, et Alafia, en Yoruba du Nigeria ou du Bénin ; des titres proclamant la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, les bénédictions, les remerciements…

La Chorale Résurrection en tenue traditionnelle Bazin, Orange et bleu

Encore une fois, la chorale nous a entraînés dans des pas de danses bien orchestrés et bien rythmés, visiblement appréciés par l’auditoire qui a vite fait d’oublier la chaleur caniculaire pour se joindre à la danse.

Il faut dire que l’équipe de l’Église était aux petits soins avec des bouteilles d’eau pour le rafraîchissement et un cocktail debout, composé de succulentes « petites choses » à grignoter à la fin du concert. Grand merci à Blandine et Marie-Ange qui, comme d’habitude, se sont rendues disponibles pour prendre en charge le volet repas et rafraîchissement.

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est ravis, conquis et généreux en éloges que les invités et fidèles sont repartis chez eux, après ce bel après-midi de réjouissance en compagnie des choristes de l’ÉMU PARIS RÉSURRECTION.

Nous sommes tous unanimes pour reconnaître la maîtrise des voix et l’élégance des tenues. L’harmonie et la sobriété gestuelle ont fait de ce premier concert, un concert de la maturité.

Des bémols à relever ? La longueur des temps d’attente entre les trois tableaux du concert. Sans gravité particulière, cela devra être corrigé pour les prochaines fois ; le déficit en sonorisation et en éclairage pourrait se ressentir dans le support vidéo, si l’on n’y prend pas garde.

Il faut souhaiter bonne continuation à la jeune chorale de l’ÉMU RÉSURRECTION qui doit tenir ce niveau jusqu’au bout, pour l’édification du peuple de Dieu et pour la beauté de nos cultes dominicaux. Bonne route vers l’excellence avec l’aide et le regard bienveillant de Dieu. Le DVD souvenir du concert est disponible pour la modique somme de 10 euros.

Choristes, soyez tous bénis pour le travail accompli ! À quand la deuxième édition, Maître Dogbo ??

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