LA METAMORPHOSE DE LA CHENILLE EN PAPILLON
Pasteur Théo Paka
Mes chers amis, dès à présent nous sommes enfants de Dieu et ce que nous serons un jour n’a pas encore été rendu manifeste. Nous savons que lorsque le Christ paraîtra, nous serons semblables à lui, car nous le verrons tel qu’il est (1Jn 3.2).
Au lendemain de Pâques, le Ressuscité a la puissance de nous transformer à son image. La métamorphose qu’il induit dans nos vies n’est pas sans rappeler la transformation de la chenille en papillon, nous suggère le pasteur Théo Paka.
La chenille est laide et a un grand appétit des feuilles. Elle n’aime pas les fleurs et les fruits mais seulement les feuilles qui sont indispensables à l’arbre. Car c’est par les feuilles que l’arbre transforme la lumière du soleil. C’est pour cette raison que dans les jardins et les champs les hommes détruisent les chenilles.
Mais un jour, on ne sait pas pourquoi, elle commence à se rendre compte que cette vie n’est pas fameuse. Elle voit passer dans le ciel des papillons tellement jolis, colorés, légers auprès desquels elle se sent laide et dégoûtante. Elle comprend qu’elle est nuisible. Alors elle décide de changer et de devenir quelque chose de mieux.
Elle prépare un cocon pour être tranquille. Elle sécrète un liquide qui en se solidifiant devient un fil résistant. C’est la soie. Si elle est tellement précieuse, c’est parce qu’elle a été préparée dans un état méditatif, spirituel ! La chenille s’endort. C’est alors que l’image du papillon mobilise des forces au fond d’elle qui commencent un formidable travail de transformation. Après quelque temps, du cocon où la chenille s’était enfermée sort un magnifique papillon.
Jusqu’à un certain âge, l’homme est comparable à la chenille qui a besoin de manger des feuilles. Il satisfait ses appétits aux dépens des autres. Mais le jour où, dégoûté de lui-même, il décide de changer, c’est alors qu’il permet à l’Esprit qui a ressuscité Jésus et qui nous a été promis, de travailler en lui pour le rendre semblable à son Maître et Seigneur.
D’ailleurs n’est-il pas écrit dans les Écritures : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu et ce que nous serons n’est pas encore manifesté. Mais nous savons que, lorsqu’il sera manifesté, nous lui serons semblables parce que nous le verrons tel qu’il est » (1Jn 3.2) !
De larve, le machaon devient papillon non moins superbe.