La vie des églises

Metz, Saint-Imier et Mulhouse

Metz et la gerbe d’or
Micheline Leclercq
Notre église est riche de chacun de ses membres bien sûr, mais surtout de « nos chères têtes blanches », qui se sont choisies un joli synonyme « la gerbe d’or ». C'est une belle image de ce que Dieu offre à l'Église au travers de nos frères et sœurs plus âgés. Leur foi, leur amour, leur désir de communier ensemble posent un riche bienfait dans l'église. Ces retrouvailles mensuelles dans nos locaux sont des moments de fraternité partagée. Les échanges se font autour d’un goûter, où l’on accueille aussi les amis qui acceptent d'être invités. Cet espace fraternel est précédé d’un temps de partage spirituel, de chants et de prières. « Cela me manque quand je ne peux pas me joindre à eux », dit Thérèse, qui, du fait de son éloignement géographique ne peut pas toujours venir, «cela fait tellement de bien d’avoir des nouvelles, de lire et d’entendre la Parole de Dieu, cela me ressource et m’aide à attendre la fois suivante ! » Il y a aussi les amies de Florentine qui, bien qu'elle ait rejoint le Père, viennent se joindre au groupe. Et pour vous donner envie de vivre ces moments (si vous passez dans la région) voici une photo de ces joyeuses retrouvailles.

Trois garçons c’est bien, mais un peu d’équilibre féminin c’est bien aussi, et voilà Damarys, qui aide sa maman Sandrine à rétablir cet équilibre dans la famille Micoud, Damarys est née le 8 février dernier et réjouit toute sa famille, ses frères et sœurs de l’église et nous permet de louer Dieu pour ce petit bout de femme qui se porte à merveille ainsi que sa maman !

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Saint-Imier - Journée missionnaire avec Claire Meier
Au début de ce mois, lors d’un culte, notre communauté a eu la joie d’accueillir Claire Meier qui nous a partagé son vécu au Zimbabwe en tant que collaboratrice de la Mission Méthodiste.Son premier poste, en 1971, était à l’hôpital de Nyadire comme sœur supérieure et enseignante pour les étudiantes de sages-femmes. La guerre ayant éclaté en 1979, elle a dû rentrer en Suisse pour une année puis elle a dirigé un service d’accouchement pendant huit ans au Congo.


 Ensuite elle est retournée pendant 16 ans au Zimbabwe. Elle a travaillé dans l’hôpital de la station missionnaire de l’EEM à Mutambara en tant que sage-femme et en tant qu’infirmière en chef. Elle a mis au monde en moyenne entre 100 et 130 enfants par mois.

Le grand fléau de l’Afrique est le sida. Pour ne pas trop encombrer l’hôpital, des soins à domicile ont été organisés. Ce sont des infirmières qui se rendent au chevet de leurs patients avec un vélo. Cette terrible maladie laisse de nombreux orphelins. Certains sont pris en charge par la famille, mais beaucoup d’autres sont abandonnés dans la rue.

L’hôpital manque cruellement de médecins, car lorsqu’ils ont terminé leurs études, ils préfèrent partir pour avoir un plus bel avenir, car souvent ils ne peuvent pas mettre en pratique ce qu’ils ont appris par manque de matériel.

Claire Meier s’est aussi engagée dans l’Église locale et était une excellente conseillère pour de nombreuses personnes.

Pendant ce culte, elle a su nous captiver en nous partageant son amour pour ce peuple africain. Toutefois, elle a terminé par une question très interpellante : quel est l’avenir de l’Afrique ?

Après un bon repas animé, c’est avec regret que nous nous sommes séparés de Claire Meier qui a su mettre sur notre cœur le Zimbabwe, pour que nous ne l’oubliions pas dans nos prières.

Bien fraternellement, vos frères et sœurs de St-Imier.

Église Tabor de Mulhouse
Karine Barthelmé
Culte d’envoi


Le temps passe, la vie communautaire à Tabor Mulhouse demeure active et riche.

Ainsi se construit la vie de l'église, membres et amis étant appelés à être des « pierres vivantes ». Le culte d'envoi missionnaire de la famille Brinkert s'inscrit dans notre vocation d'église appelée à soutenir les « ouvriers du Seigneur dans sa grande moisson ». Le 5 novembre 2006, nous avons eu la joie d'accompagner par des chants et des prières Cendrine et David Brinkert dans leur départ en mission, au service de leur divin Maître et au service du prochain. Cendrine et David nous ont présenté l'œuvre missionnaire C.F.I. (Christliche Fachkräfte International) avec laquelle ils se sont engagés. « Va vers le pays que je te montrerai… le Congo ! » C'est cette foi engagée qui est à l'origine de cet appel vibrant. Destination : un hôpital d'environ 400 lits dans un village de la brousse nommé Vanga, difficile d'accès. Par la route ! Destination pour laquelle les sujets de prière ne manquent pas : l'adaptation de Cendrine et David et de leur fille Tsippora dans ce nouveau cadre de vie, la naissance de leur deuxième enfant, leur engagement missionnaire et médical, leur vie d'église…
En route avec le Ressuscité
Ensuite, le message apporté par notre Surintendant, Daniel Nussbaumer nous fit revivre le récit des deux disciples d'Emmaüs (Luc 24) qui aimaient profondément Jésus et voilà que la mort de Jésus avait emporté leur espérance. Jésus fit alors route avec eux, mais les yeux des disciples étaient fermés : ils n'arrivaient pas à entrer dans le domaine de la foi. Alors qu'ils étaient parvenus à destination, Jésus ne voulut pas s'imposer ; ce furent les disciples qui demandèrent à Jésus de rester avec eux. Invité à leur table, dans l'intimité, Jésus se révéla à eux et leurs yeux s'ouvrirent au moment où Jésus prit le pain et rendit grâce. Cette rencontre personnelle avec le Christ, le Ressuscité, a transformé leur vie et heureux, ils repartirent annoncer ce message d'espérance, Nous aussi sommes invités à vivre cette expérience riche en bénédictions !
Culte missionnaire
Le culte missionnaire du 18 février 2007 s'inscrit dans la continuité de ce merveilleux culte d'envoi. D'abord introduites par le groupe de louanges, Mireille et Corinne Erdmann nous ont ensuite emmenés faire une « petite escapade au Congo », par le biais d'un montage photos et vidéos numériques : grâce à ces moyens audiovisuels, nous avons eu la joie de voir l'arrivée de la famille Brinkert à Vanga, Tsippora fière de son petit frère Eliakim né là-bas, leurs nouveaux amis, leur vie d'église, sans oublier le cadre de travail de David à l'hôpital (avec un pavillon de médecine, de chirurgie et la salle d'accouchement d'un « autre âge »). 


Même si cet hôpital a perdu son « identité missionnaire originelle », il est important d'y rendre un témoignage à la gloire de Dieu et pour l'amour de notre prochain, nous confient Cendrine et David dans un courrier. Ce diaporama fut suivi d'un message apporté par notre pasteur Willy Funtsch, sur la célèbre parabole du Bon Samaritain (Luc 10). Ce bon Samaritain qui avait donné son temps pour venir au secours du pauvre homme blessé sur le bord du chemin, avait fort bien compris ce que signifie Tu aimeras ton Dieu de toute ton âme, de toute ta force… Toi-même tu aimeras ton prochain comme toi-même. Sans hésiter, il avait mis en pratique ce commandement. Le religieux qui était venu à Jésus avec une question connaissait la réponse. Même si cet homme religieux n'arrivait pas à prononcer le nom « Samaritain » (les Juifs n'aimaient pas les Samaritains à cette époque), il reconnut que c'était bien lui qui avait pratiqué la miséricorde. Le « prochain » est certes le « blessé de la vie ». Le « prochain de celui qui est tombé et souffrant » est celui qui lui vient en aide. Suis-je le « prochain » de celui ou de celle que Dieu place sur ma route ? Est-ce que je me souviens encore de tous ceux et celles qui ont été mon « prochain » en me portant aide et réconfort dans la prière et la Parole de Dieu ? À l'exemple de Jésus, nous sommes appelés à vivre cet Amour.