Dialogue diaconal

Centre de Vacances LANDERSEN

L'Assemblée Générale Extraordinaire du Centre de Vacances LANDERSEN a décidé d'engager les travaux de mise en conformité exigés par les Autorités. Elle s'est prononcée favorablement pour la construction d'un accès amélioré, reliant les deux bâtiments, permettant un passage abrité. Les demandes de subvention ont trouvé des réponses favorables et des lettres d'agrément sont parvenues au Conseil d'Administration.

Nous avons dialogué avec l'architecte, chargé de mission, monsieur Matthieu BRINKERT pour recevoir de sa part des informations précises. Voici, en résumé l'entretien que vous lirez, nous l'espérons, avec plaisir.

Messager Chrétien (MC) : Monsieur BRINKERT, comment vivez-vous votre profession d'architecte?

Matthieu BRINKERT (MB) : C'est avec conviction que je vis ma profession. Elle me permet une créativité large, motivée. Je peux concrétiser des réalisations qui certes, doivent répondre aux besoins des constructeurs, mais il faut que je sois innovant dans la conception et performant dans l'exécution.

Je jouis fortement du contact humain, avec les maîtres d'ouvrage, c'est-à-dire ceux qui font construire, avec les corps de métiers, soient patrons et ouvriers et avec toutes les personnes que j'ai le plaisir de rencontrer.

MC : Redites-nous les contraintes de la mise en conformité à LANDERSEN.

MB : Il est urgent de mettre en conformité la cuisine. Cette exigence date depuis des années. Pour continuer l'activité d'accueil à LANDERSEN, l'exécution est urgente. Pour ne pas risquer une suspension des activités, nous avons débuté les travaux.

Il est indispensable de refaire les installations électriques, d'améliorer en conformité la chaufferie de conformer la Sécurité Incendie.

Il est aussi nécessaire d'installer des locaux (vestiaires, etc.) pour le personnel.

MC : Quelles sont les restructurations et extensions que vous prévoyez au Centre, que vous projetez dans la mission que le Conseil vous confie?

MB : Nous constatons depuis des années que l'accueil est à aménager. Il n'y a pas de passage protégé entre les deux bâtiments. Tout passant est exposé aux intempéries. En réalisant cette liaison, nous profitons du « temps favorable » pour réaliser un accueil vaste. Nous construirons un passage surtout destiné aux personnes à mobilité réduite (handicapés) au niveau de la salle à manger au premier étage « Tilleul », avec accès du coté route. Ces réalisations demanderont des travaux dans les deux bâtiments et évidemment une construction nouvelle.

MC : Quand réaliserez-vous ce « bâtiment de liaison » ?

MB : Nous prévoyons cette construction pour le printemps 2000. Au moment du dialogue, le permis de construction est en voie d'instruction. Le problème de l'évacuation des eaux usées est important et les autorités exigent une solution satisfaisante.

MC : Les entrepreneurs et artisans qui travaillent à LANDERSEN sont-ils de la vallée de Munster ?

MB : Nous confions de préférence les travaux aux entreprises de la région, c'est à dire de la vallée et la contrée, sous condition de prix compétitifs. Nous espérons que certains travaux seront exécutés par des bénévoles. Un groupe de chrétiens, venant d'outre Atlantique assure LANDERSEN de son intervention. Nous espérons des bénévoles de nos Églises de France et de Suisse. Tout bénévole motivé sera bienvenu.

MC : Que pouvez-vous nous dire du financement ?

MB : Le financement est de la compétence du Conseil d'Administration de LANDERSEN, c'est évident. Pour le moment l'Association est assurée de toucher une subvention du Conseil Général du Département du Haut-Rhin, d'Europe Mission 5b, de Jeunesse et Sport. Des demandes sont encore en cours d'instruction. Et LANDERSEN espère une libéralité large de la part des Églises Évangéliques Méthodistes.

Cependant, lors des réalisations nous tiendrons compte des disponibilités financières dans le souci d'un budget équilibré.

MC : Merci pour cet entretien et bon vent pour la réalisation de ce projet qui veut honorer Dieu et contribuer à la transmission de l'Évangile aux contemporains du 3e millénaire.

Samuel LAUBER