Séminaire européen de la Conférence centrale

CARREFOUR DES FEMMES

Le visage d'une église UNE à travers la diversité des peuples Séminaire européen de la Conférence Centrale (23 au 27 octobre 2006)

Le séminaire européen de la Conférence Centrale est une rencontre du Carrefour des femmes qui est organisée tous les quatre ans. Il a eu lieu cette année à Waldegg, près de Bâle. Il a réuni 62 femmes venues d’Albanie, d’Algérie, de Bulgarie, d’Allemagne, de France, de Macédoine, d’Autriche, de Pologne, de Suisse, de Serbie, de Slovaquie, de Tchéquie et d’Hongrie. Rachel Lee était une des quatre déléguées françaises présentes à ce séminaire. Elle revient sur cet événement.


Des femmes partagent sur le thème "Les rythmes de la vie" Rachel Lee


Il y a un temps pour tout
Le thème de la semaine, « Les rythmes de la vie  », nous a permis, lors de conférences, de nous pencher sur des aspects importants comme par exemple « Les crises de la vie : une chance pour la vie » ou encore « Les différentes facettes d’une vie : Lydie, femme hospitalière, commerçante, responsable d’église ». Ces réflexions ont trouvé un prolongement dans des échanges très riches en petits groupes où nous étions pays et âges confondus.Nous avons aussi parlé du deuil comme d’un temps où l'on « prend congé pour bien repartir ». Nous avons été rendues attentives au fait qu’il n’y a pas deux personnes qui vivent de la même manière un deuil et plutôt que de conseiller quelqu’un dans cette situation, il sera donc plus approprié de simplement l’écouter et d’être présent.

Pour accompagner le thème, il nous a été proposé une décoration faite de très nombreux symboles : des tissus qui allaient du bleu pour symboliser la vie à du noir pour symboliser la mort, des pierres, des perles, du pain et beaucoup d’autres. C’était très beau.

Unité dans la diversité

Un des points forts de la rencontre a été la présentation par pays de nos activités au niveau local. Chaque pays disposait d’une table qui s’est vite trouvée remplie d’objets qui pouvaient témoigner des activités et vécus de chacune dans son église. Nous étions libres de découvrir la présentation de chaque pays et je resterai imprégnée par ces moments qui sont pour moi synonymes de découverte de l’autre et de témoignage. J’ai aimé voir ce visage d’une Église UNE à travers la diversité des peuples. C’était d’autant plus fort si on se rappelle que telles et telles ethnies représentées ici vivent encore les conséquences de conflits qui les ont opposés douloureusement. Lors de ces partages, nous avions à cœur de nous encourager les unes les autres dans ce que nous vivons.

Les moments de louange du matin et du soir étaient confiés à des groupes à tour de rôle. C’était parfois l’occasion de mettre des petits accents de fête. Nous avons été heureuses, nous Françaises, d’animer avec nos sœurs algériennes une louange du soir. Nos sœurs Kabyles ont sorti leurs costumes traditionnels et nous ont entraînées dans un magnifique chant de louange kabyle.

Nous avons vécu un très beau culte de clôture. Nous avons eu l’occasion d’entendre la chorale de Bâle. Le message était donné par l’évêque retraité H. Bolleter.