FESTIVAL DE CODOGNAN 09 (2)

ILS Y ONT ETE - SUITE DE TEMOIGNAGES


Le plus surprenant

Qu’est-ce qui a été le plus surprenant pendant le festival de musique et la campagne d’évangélisation à Codognan et Caveirac ? Les jeunes qui sont venus au concert de rap et qui étaient complètement captivés par le témoignage du rappeur ? Le musulman qui s’est enfin décidé à venir à un concert parce que ses filles lui ont dit, « Papa, il faut absolument que tu ailles voir combien ces chrétiens s’aiment » ? Les vingt-six personnes qui ont pris la décision de suivre Jésus ?

Même si le pasteur Pascal Maurin ne peut pas dire quel était le plus grand résultat, il est néanmoins clair pour lui que Dieu a agi avec puissance pendant les actions d’évangélisation menées du 17 au 27 août dans ces deux villes et leurs environs. À travers l’animation pour enfants, la distribution de littérature, la « discuthèque », les chanteurs et l’humoriste ; les chrétiens venant de près et de loin ont pu témoigner de leur foi en Jésus. « Le message de l’Évangile a été bien semé dans la région et nous avons vu le début de la moisson, ainsi que l‘unité de Dieu parmi ses enfants », résume le pasteur Pascal Maurin, cheville ouvrière du projet.

Hugues, Congénies

J’aime rencontrer les gens. Même si souvent, au début, les contacts restent superficiels, j’écoute mon cœur ou plus exactement, j’essaye de voir, d’entendre, de comprendre ce que le Saint-Esprit me dit. Et là, je m’occupais d’une activité destinée aux petits : les enfants de 4 à 11 ans. Je ressentais fortement que les enfants sont bien la prunelle de Dieu. En famille, nous nous sommes vraiment régalés. Que Dieu bénisse la semence !

Paul, Alès

J’ai pu participer au témoignage avec l’équipe du bus situé sur l’Esplanade Charles de Gaulle à Nîmes. De nombreux contacts ont été établis, montrant l’action du Seigneur et la prière efficace de tous. Contacté le jeudi 18, Bertrand a écouté attentivement l’annonce de l’évangile. Ancien catholique, déçu que Dieu ne lui accorde pas son désir d’être grand dans son domaine (la musique), il est tombé dans la dépression depuis une dizaine d’années, cherchant une voie dans le bouddhisme et la spiritualité. Lundi, le 23 août, il était pour la troisième fois sur l’esplanade. Il a décidé de prier pour demander le pardon de ses péchés, pour une nouvelle vie en Christ. Après sa prière, sa décision de suivre Christ, nous avons pu voir un changement dans sa manière de s’exprimer et dans son sourire. Gloire à Dieu.

Marie-Pierre, Codognan

Lundi, 17 août vers 22 heures je rentrais chez moi après avoir écouté un groupe de louange urbaine. Sur mon chemin, je vis quatre jeunes filles assises sur le bord du trottoir sous un lampadaire. Je me suis arrêtée pour leur dire qu’il y avait un concert au parcours de santé du village. Elles avaient vu les affiches mais elles n’avaient pas trop de détails. Je suis sortie de ma voiture pour leur donner deux programmes. Elles étaient très contentes.

Mercredi, 19 août vers 21 h 30 je rentrais comme tous les soirs chez moi, quand je les ai vues à nouveau, assises au même endroit. Je me suis arrêtée pour les encourager à aller sous le chapiteau, en leur disant qu’elles y seraient mieux que là sur le trottoir. J’ai eu une réponse très positive et en chœur ; elles m’ont dit qu’elles iraient le lendemain soir au concert (rap, r & b, soul, etc.). Elles ont tenu parole. Merci Seigneur de conduire ces quatre jeunes filles auprès de Toi.

Mercredi, 26 août sur le parking d’Intermarché de Milhaud, David et moi, nous sommes allés remettre des programmes du festival de Codognan aux passants. Il me restait deux programmes en main et j’ai décidé de changer de côté sur le parking. Entre-temps, j’ai prié pour que le Seigneur nous protège et nous garde jusqu’à l’épuisement des programmes parce que nous n’avions pas d’autorisation. Merci à TOI, Seigneur, personne n’est venu nous expulser.

Trois femmes tziganes et leurs enfants sont venus vers moi et ont lu l’autocollant sur mon tee-shirt. « C’est vrai, ont-elles dit, tout le monde a besoin du Christ. » Avant de sortir de leur voiture, elles priaient en demandant au Seigneur de leur donner quelque chose d’agréable aujourd’hui. Notre rencontre fut bénie. Elles avaient besoin d’entendre la parole du Seigneur. Dire que j’avais toujours eu peur de ces personnes. Je les ai prises dans mes bras pour les embrasser. Elles pleuraient de joie et moi aussi. Je leur ai dit qu’elles étaient les bienvenues. Le Seigneur me remplit de beaucoup d’amour que je redonnais avec bonheur.

Albane, Congénies

J’étais découragée par les deux premiers jours, car il n’y avait personne au parc de Codognan. Mais ma fille a prié le deuxième soir et elle a reçu que Dieu allait envoyer des enfants et qu’il allait envoyer la « moisson ». Le lendemain, nous avions 6-7 enfants, dont 5 placés dans une famille d’accueil. Merci Seigneur ! C’était une vraie joie.

Jacques, Vergèze

Par-dessus tout, j’ai été encouragé de voir des frères et sœurs d’une même région et même d’une même ville qui se connaissaient plus ou moins, voire pas du tout, ou ne se fréquentaient pas, sortir de leurs « ghettos » dénominationnels pour travailler ENSEMBLE à l’œuvre du Seigneur, d’un même cœur et d’une même âme. Nous avons non seulement proclamé l’Évangile mais surtout VÉCU un peu plus. Que cela marque les prémices d’un réveil de nos consciences !

Paul, Alès

J’ai découvert la diversité du corps de Christ, la réalité de l’œuvre de Dieu qui distribue les dons à chacun comme Il le veut pour l’édification de l’Église. Ce corps est construit de membres de plus ou moins grande importance. Ces membres se sont unis dans une action commune qui a porté du fruit, ce qui n’aurait pas pu se passer si chaque membre (formé de plusieurs organes ou cellules) était resté seul. Que Dieu continue cette œuvre et protège des divisions et des pièges.

Marianne, Mulhouse

Au cours des matinées avec ceux du bus, nous avons eu l’occasion de rencontrer plusieurs personnes qui m’ont plus ou moins marquée ! Je me rappelle d’une matinée au Super U qui était un peu difficile, nous y étions depuis 9 heures du matin et nous n’avions pas eu de bons contacts : il était 11 h 45, et un homme s’arrête enfin. On lui parle de Jésus… etc. il semble moyennement intéressé et puis… Je lui demande s’il a un sujet de prière et là, très touché il commence à me raconter toute sa vie… Il souhaite retrouver sa fille Élizabeth dont il n’a plus de nouvelles… 
À Nîmes, nous avons eu l’occasion de rencontrer plus de monde. Une dame âgée passe devant le bus. Je lui dis bonjour, elle s’appelle Benjamine et est très heureuse de parler avec nous. C’est rapide car elle doit nous quitter pour s’occuper de son mari qui est malade. On lui donne un évangile qu’elle promet de lire. Elle nous quitte en disant, vous êtes le rayon de soleil de ma journée ! 
Bien sûr, il y a eu des personnes moins réceptives, mais plusieurs sont repartis avec un traité ou un évangile, et je prie pour que Dieu puisse se révéler à eux ! 
Ce qui m’a beaucoup plu aussi, c’est l’unité des chrétiens de tous les âges pour cette évangélisation, c’était riche de partager et d’œuvrer ensemble!