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Poème du Centenaire - Munster, Temple de la Paix, 1902-2002

Tu devrais revenir, tu sais.
Nous l'avons rebâti, tu verrais !
Pas forcément plus beau qu'avant,
Mais plus grand, plus accueillant.

Un temple pour toi Seigneur,
Pour toi mon frère, ma soeur,
Un temple pour tous.

La première bâtisse est toujours là, sois rassuré,
Mais de nouvelles pierres ont été ajoutées.
Chaque pierre appelle la suivante,
Chacune est soutenue par la précédente.
Pierres vivantes aussi, peu à peu ajustées
Sur celle de l'angle, unique et éprouvée.

Temple de la PAIX ":
Le monde " la " cherche, tâtonne,
Mais souvent, las de recherche, abandonne.
Alors, de mille douleurs, il crie ;
Pourtant, la paix est là, en Jésus-Christ.

Temple de la PAIX " :
Pendant les guerres, Dieu le Père y a dressé la table.
Grâce à lui, protégeant, rassurant, la vie était.
Aujourd'hui et demain, elle est et sera encore, impérissable.
Pour toujours, au calvaire, l'Agneau immolé fit la paix!

Seigneur, de tout mon coeur je veux te louer,
Pour tes merveilles et la joie qui m'habite, ô Ressuscité.
Seigneur, tous ensemble, nous voulons te chanter.

Quelle que soit mon histoire, ma personne,
Jésus mon Sauveur, à ton image tu me façonnes.
Même si l'heure semble trop tardive, trop pesant mon péché,
Tu m'attires sur tes rives, me rappelant : " Pour toi aussi j'ai payé. "

Ta tendresse, mon Dieu et mon Roi, est infinie,
Présente avant les origines, défiant toute chronologie.
Lumière dans toutes mes ténèbres,
Ta fidélité me fait marcher allègre.

En cet instant, tes paroles d'amour me redisent : " Mon fils, ma fille, viens ! "
Bien-aimé Maître, avec bonheur je réponds : " Ma vie, je te la donne. Tiens ! "
Poème de Robert BRAESCH, adapté par Claude GRUNENWALD et lu à l'occasion de la fête du centenaire de l'EEM de Munster (Haut-Rhin), le dimanche 9 juin 2002.

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