La vie de nos églises (2)

NOUVELLES D’ANDUZE

Martine Estermann


Après 9 ans ½ de ministère à la Chapelle d’Anduze, le pasteur Pascal Gaudin et sa famille quittent l’Union méthodiste et part en Suisse dans une église baptiste. L’arrivée du couple Waechter se traduit par une journée d’église. Retour sur l’événement.

Par cette chaude journée du 11 juillet, nous accueillons le nouveau couple pastoral Christophe et Myriam Waechter, qui, après quelques travaux au presbytère, s’y installera. Cette période propice au passage des vacanciers dans la région a permis de voir la Chapelle raisonnablement remplie.

Après l’accueil et l’introduction faits par Henri Blanc, Myriam nous lit un texte qui lui tient à cœur : Philippiens 4.4-7 « Soyez toujours joyeux d’appartenir au Seigneur. Je le répète : Soyez joyeux! Que votre bonté soit évidente aux yeux de tous. Le Seigneur viendra bientôt. Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes circonstances demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et faites-le avec un cœur reconnaissant. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer, gardera vos cœurs et vos pensées en communion avec Jésus-Christ. » Peu de commentaires, mais beaucoup de profondeur. Nous recevons avec joie et émotion ces recommandations et exhortations.

Puis dans le déroulement du culte après prière et chants, Christophe intervient pour la prédication. Les textes qu’il nous lit (Ps 127 et Ps 128) sont édifiants. « Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent, travaillent en vain » Ps 127.1 — « Si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain….» — Ps 128.1 : « Heureux tout homme qui craint l’Éternel et qui marche dans ses voies ». Ériger, bâtir et construire sont aussi les exhortations de Christophe : pas seuls et non en vain mais avec le Seigneur.

À l’image des murs de faïsses*, acceptons d’être ces pierres nécessaires à la construction. Qu’importe que nous soyons placées en haut ou en bas, apparentes ou dans les fondations. Acceptons d’être ces pierres taillées parfois sévèrement, douloureusement, calées les unes avec les autres, grandes ou petites, pourvu que nous soyons fidèles et bien à notre place dans la construction du Seigneur.

À la fin du culte, nous avons pu partager ensemble le verre de l’amitié, et c’est exhortés, encouragés et réjouis que nous nous sommes séparés. Béni soit notre Seigneur pour les bénédictions qu’Il a en réserve pour chacun de nous.

«Faïsse» désigne la terrasse (ou gradin) de culture, bande de terre soutenue par un mur en pierre sèche, le paret.