Éditorial

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Échange ineffable

JP Waechter



Nous devons la vie éternelle à notre Sauveur mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification. Il a sacrifié sa vie pour nous donner en partage la vie. La méditation de notre frère Kamel Souadhia porte sur cet « échange ineffable ».

En janvier, 21 coptes ont témoigné de leur attachement à Jésus jusqu’à leur mort. Le sang de ces martyres est la semence de l’Église égyptienne. La chronique Actu porte sur cet événement tragique. Ces croyants ne se préoccupaient pas tant d’être de Charlie que d’être du Christ : seule leur importait leur identité en Christ. Loin d’être meurtrière (comme avec les Daech), leur identité était porteuse de vie (cf l’article d’A. Neff).

Cette mort du Christ porteuse de vie pour l’humanité mérite un peu de respect et d’attention, remarque Philippe Laurent à l’adresse de Nicolas Bedos qui a pris un malin plaisir à persiffler la foi des croyants dans l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché », elle mérite d’autant plus de respect d’attention que Celui qu’on a élevé, supprimé et glorifié sur la croix est à ce jour ressuscité, élevé et glorifié à la droite du Père. Le Christ tant décrié est aujourd’hui ressuscité, vraiment ressuscité ! 

Et qui sait si le Suaire de Turin n’est pas un signe insigne de cette résurrection à côté du tombeau vide ?

« Tant de gens craignent de découvrir sur cette toile mystérieuse l’empreinte de Jésus-Christ peut-être parce qu’ils craignent de devoir admettre qu’il y a deux mille ans un homme a été disposé à se sacrifier pour l’humanité… » (Nello Balossino).

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