La vie de notre Église (2)

Retour sur le week-end au féminin

Une cinquantaine de femmes ont partagé le week-end au féminin organisé par le Carrefour des Femmes les 4-5 avril 2009 à Landersen. L’oratrice invitée était Jema Taboyan, responsable des guides auprès de la Ligue pour la Lecture pour la Bible. Ses interventions ont porté sur l’identité féminine : « Femme, qui dit-on que tu es ?  »

Jema Taboyan et ses deux pierres dans les mains


Uniques et aimées

Là-haut sur la montagne, en retrait des tumultes ou de la routine du quotidien, chacune a pu se ressourcer, se retrouver, se rassurer, tout simplement être à l’écoute du Seigneur, un peu comme Marthe (sœur de Marie). Le samedi après-midi, l’accent est mis sur notre identité, unique pour chacune, nous sommes voulues par Dieu.

« C’est toi qui as formé mes reins, qui m’ont tissé dans le sein de ma mère… » Ps 139.13-16

Lors du culte de dimanche, Jema nous emmena vers deux femmes malades : la belle-mère de Pierre (Mt 8.14-15) et la femme atteinte d’une perte de sang depuis 12 ans (Mc 5.25-34).

* L’une malade, alitée, fiévreuse ne peut plus servir le Seigneur, elle est cassée, brisée. Jésus connaît son adresse, il connaît la nôtre et là où tu es, dans ton lit, ta souffrance, le Seigneur est capable de venir te trouver. Il veut qu’on Le serve « debout  », délivrée de la culpabilité, sans fièvre.

* L’autre veut « juste  » toucher le vêtement de Jésus (car elle a entendu parler de Lui). Au même instant, elle est guérie. Jésus s’arrête… Il veut entrer en contact avec elle, lui parle ; Sa personne, son identité a plus d’importance que son mal. Il veut lui montrer qu’Il l’aime, Il la restaure dans son identité. Il ne la laisse pas partir sans une onction d’amour de sa part. Il ne faut pas croire qu’il y a des cas plus urgents, plus graves, Le Seigneur est prêt à faire une résurrection un peu plus tard pour la fille de Jaïrus, mais il ne passe pas à côté de la femme sans rien dire.

Pour notre dernière réunion, à la suite d’un moment de questions-réponses, Jema, à l’aide de deux cailloux, nous explique : « Une pierre n’est pas une brique (d’un même modèle) ; une pierre est un modèle unique avec des traces de « vécu  ». Osons prendre notre place les unes avec les autres, non les unes contre les autres. Acceptons d’être taillées, et le ciment du Seigneur pourra nous unir. Que Dieu vous bénisse richement !  »

Voilà quelques flashs sur des moments forts. La fin du week-end arriva trop vite. MERCI JEMA, J’AIME,

Anne-Marie Schaeffer, Munster

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Joseline Waechter

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Evelyne Marques remet un cadeau à Joseline Waechter qui quitte la présidence du Carrefour des Femmes France


Joie et convivialité

J’ai beaucoup apprécié l’amitié, la joie, la convivialité qui régnaient entre participantes. On a aussi beaucoup chanté. Le chant d’ouverture était « Seigneur, nous arrivons des quatre coins de l’horizon  », ce qui était vrai, et le chant du soir « Dona nobis pacem  » était très émouvant et apaisant. Nous avons aussi profité du paysage magnifique et de la bonne organisation. Merci à « toutes  », à Jema et à notre Père céleste,

Elisabeth Mohr, Strasbourg


Filles du Dieu d'amour

Nous ne nous connaissons pas ou si peu, mais nous nous reconnaissons filles du Dieu d’amour, en communion les unes avec les autres, nous avons reçu par les paroles de Jema Taboyan ce que nous avions besoin de savoir ou de redécouvrir sur notre identité. Dieu a voulu que nous soyons femmes ; Il a surtout voulu que nous venions au monde, non pas par désir humain, mais par désir divin… Que Dieu nous donne de vivre chaque jour pour Lui et de témoigner de son amour infini ! Quel programme ! Quelle joie ! Une participante reconnaissance d’avoir été voulue et précieuse pour Dieu,

Colette Guiot, Anduze


Force, conviction, douceur et simplicité

Dès avant la fondation du monde, déjà, j’étais dans le cœur de Dieu, c’est ça, le début de mon existence. Au Dieu qui m’aime depuis lors, j’adresse toute ma louange pour m’avoir conduite à Landersen ce week-end pour me laisser ressourcer à fond grâce à l’intervention de ce petit bout de femme, là devant nous ; petite et si grande dans sa détermination de nous annoncer de grandes choses de la part de Dieu. Force, conviction, simplicité et une telle douceur dans la voix (Dieu se trouve dans le calme) qui font que l’on ne peut sortir de là que restauré, régénéré, encouragé, enrichi, c’est vraiment l’action de Dieu qui transparaît de son être tout entier. Ce que Dieu dit au travers d’elle, c'est du direct, sans aucun doute. Merci Jema ! Que le Seigneur que tu sers, fasse vraiment que nous ne soyons pas des auditrices oublieuses ; sois richement bénie à ton tour pour être une telle « porte-parole  » de ton Dieu et notre Dieu.

Par ailleurs, je citerai aussi l’enrichissement du partage avec l’une ou l’autre de mes sœurs qui me sont devenues plus proches et pour lesquelles je suis poussée à prier maintenant.

L’équipe organisatrice n’a rien laissé au hasard. Tout « roulait  ». On se sentait bien. C’était beau, c’était bon. Tout pour donner envie de revivre un tel week-end. Merci à ce grand Dieu qui a tant de moyens pour nous faire grandir en Lui. Il agit ; Il est vivant ; gloire, gloire, gloire à Son nom !

Arlette Gunther, Bischwiller


Flux d'amour

Ce qui m’a beaucoup touchée pendant ce week-end, c’était l’amour qui a passé de l’une à l’autre. Le temps fort pour moi, c’était lorsque le dimanche matin nous avons pu déposer, en l’inscrivant sur un bout de papier, le fardeau que nous voulions que Jésus prenne, et le laisser à ses pieds : ce que j’ai symboliquement fait, en le déposant dans le panier prévu à cet effet… Je vis la suite dans la paix et la confiance en mon Dieu. Merci à toutes et à notre Dieu.

Carmen Kern, Mulhouse


Grâce merveilleuse

Ce fut un agréable week-end, magnifiquement conduit par l’oratrice Jema Taboyan. Grâce merveilleuse de Dieu d’être femme, et donc notre personnalité se construit sur notre identité. Nous ne sommes pas le fruit du hasard, mais le fruit d’un désir de Dieu.

Anne-Marie Cerini, Mulhouse


Moments privilégiés

Merci Seigneur pour ces moments privilégiés et bénis passés dans la communion fraternelle, et le partage de ta parole qui m’a rappelé ma vraie identité. Je suis ton enfant. Je suis celle sur qui repose ta grâce, et ma valeur est définie par ton amour. Quand tu me regardes, tu me dis : « Simone, ce n’est pas trop cher payé pour moi, que de donner mon Fils pour toi  ». Merci Seigneur pour cet amour inconditionnel, et ce lieu de la grâce qui m’unit à Toi.

Simone Wadel, Mulhouse