La vie de notre Église - CA 2011 (1)

La CA 2011 en quelques traits

JP Waechter


Dans son discours d’ouverture, l’évêque Patrick Streiff a attiré l’attention de l’assistance sur la mise en œuvre de la stratégie adoptée par la Conférence en 2010 (programme pour les 8 prochaines années) : Amener le plus grand nombre de personnes à devenir disciples de Jésus-Christ pour transformer le monde.

Dieu prend le premier l’initiative de ce chantier et inspire notre engagement : « Il nous rend capables et nous fait prendre des initiatives avec enthousiasme, il agit en premier à notre niveau, et nous rend ensuite capables de faire le bien. Quand cieux et terre se touchent, Dieu met toujours la main à l’ouvrage et utilise ensuite nos mains pour son Royaume. C’est pourquoi nous devons et pouvons utiliser tous les outils à notre portée, y compris les instruments du management pour promouvoir la mission de l’Église », affirmait Patrick Streiff avant d’ajouter : « Là où l’Église vit le message de l’Évangile et est prête à payer un certain prix et à se consacrer à sa mission, elle vivra. Amener des femmes et des hommes à suivre le Christ ne peut avoir pour d’autre but que de changer le monde et glorifier Dieu. Que cette Conférence annuelle soit un nouveau petit pas dans cette voie ! », déclarait en conclusion l’évêque.


Le rapport des surintendants

Dans leur rapport 2011, les surintendants reprennent la thématique de la Conférence « Cieux et terre se touchent » et nous engagent à fixer de nos yeux l’horizon, là même où cieux et terre se touchent. Ce regard prend en compte l’action de Dieu en notre temps et au lieu de notre engagement avec en arrière-plan le mandat missionnaire : « nous vivons une mission : amener des hommes à devenir disciples de Jésus-Christ. »

Qu’est-ce qui pousse les membres et amis de l’EEM à appliquer ce mandat ? L’enthousiasme personnel est un facteur déterminant sans compter le fait d’être personnellement touché par ce que Dieu a fait en Jésus-Christ en faveur du monde. Des individus marqués par cette touche divine influencent tour à tour leur entourage.

À l’aide de trois questions, les surintendants précisent la nature de cette mission, amener des hommes à devenir des disciples. Répondre à la question : « Pourquoi doit-on amener les hommes à devenir des disciples de Jésus ? » est chose simple, écrivent-ils. Jésus aurait procédé de la même manière. Parmi les autres raisons, il y a le fait que « Jésus a enlevé la culpabilité qui nous séparait de Dieu », et le désir de nous faire découvrir et accepter l’amour de Dieu à travers cette action. Leur vie changera de perspective par-delà la mort.

« Pourquoi les gens ont-ils besoin de l’Église ? » se demandent alors les surintendants dans leur rapport. La foi n’est pas une affaire privée, mais une affaire missionnaire. Telle est la conviction profonde de ces responsables d’église.

« Pourquoi les gens ont-ils besoin de notre Église ? » telle est la question suivante que pose le rapport. Les dons et talents sont octroyés à l’EEM de manière à ce qu’elle soit une église attractive et une communauté qui « confesse sa foi, parce que les hommes et les femmes qui la composent ont fait l’expérience de l’amour de Dieu ». Dans le même temps, elle est une église où se manifestent à la fois l’attachement aux fondamentaux de la foi et la liberté d’expression. En outre, elle est une Église qui « confère », dans le sens qu’elle prend ses décisions après un temps de discussion. Les grandes décisions sont ainsi prises en Conférence. L’EEM est ensuite une grande église mondiale, une église ouverte à la réalité de l’Église universelle et sachant prendre ses responsabilités.

En conclusion, les surintendants expriment leur intention d’accompagner les communautés locales à traduire certains objectifs. Entre autres choses à « vivre la vie de disciples ». Mais aussi à faire en sorte que les communautés locales ne concentrent plus leur engagement sur leurs propres besoins, mais avec soin et ténacité sur les gens de leur entourage, de leur région pour les amener à devenir disciples de Jésus-Christ. Ce mandat concerne l’ensemble de la communauté et ne peut pas être concédé seulement aux pasteurs, à des commissions ni à des actions isolées.

Ordinations

Trois pasteurs francophones, Théo Paka (Saint-Imier), David Loché (Alès et Saint-Jean-de-Valériscle) et Joseline Miélissa Waechter (Paris) ont été ordonnés pasteurs anciens de l’Église Évangélique Méthodiste à l’occasion du culte solennel célébré à la Salle des congrès de Zurich. La prédication de l’évêque s’est inspirée du thème de la Conférence « Cieux et terre se touchent ». Le texte de la prédication de même que le culte dans son entier est à suivre (vidéo pour la première fois) sur le site de l’UEEMF. Les documents principaux produits à l’occasion de cette Conférence sont accessibles en libre téléchargement. Le site de l’UEEMF rend également compte dans le menu détail des principaux moments clés de cette rencontre.