ÉDITORIAL

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Prudence et discernement

L’éditorial encourage le lecteur à faire l’effort d’analyse et de réflexion à l’heure du passage aux urnes...

JP Waechter

La versatilité de l’opinion est un lieu commun : un jour la foule encense Jésus à son entrée dans Jérusalem, un autre jour elle réclame sa tête à Pilate : « crucifie-nous le ». Notre évêque Patrick Streiff relève qu’en son temps Mandela a eu droit au même traitement.

Autre tendance forte de notre temps : par dépit, l’opinion verse aisément dans le populisme et l’extrémisme, les yeux fermés devant les dérives possibles. Les évangéliques ne sont pas exempts de ce danger, prévient Daniel Goldschmidt mettant en garde contre la tentation du pouvoir.

Qu’il soit de droite ou de gauche, l’extrémisme  développe des présupposés incompatibles avec la foi chrétienne : le tri s’impose, comme y invite Charles Nicolas. La réflexion et le discernement s’imposent comme une obligation à la veille des échéances électorales.

Un chrétien n’est pas à la remorque de partis ni de parti-pris mais résolument disciple du Christ, intègre sans être intégriste, attaché au fondamentaux sans être fondamentaliste, faisant du service désintéressé la règle de sa conduite.

Pouvoir et domination sont des tentations à repousser du revers de la main au nom du Roi qui a fait le choix d’être serviteur.

Dieu tout puissant, Roi serviteur,

Tu nous appelles tous à te suivre

Et à t’offrir nos corps en sacrifice.

À toi l’honneur, Roi serviteur.

Apprenons donc à servir

En laissant Christ régner en nous.

Car en aimant nos prochains,

C’est Jésus-Christ que nous servons.

Une telle vie de service et d’amour gratuit suppose que nous acceptions « de toucher préalablement la mort, la mort à tous nos égoïsmes pour vivre de la richesse de l’amour de Dieu » (Théo Paka).

Courrier des lecteurs

Une réaction au dernier numéro « Florilège »

Un grand merci pour ce numéro qui pour moi est un numéro à archiver et marquer d’une manière particulière.

Il est bon pour l’éclairage historique et succinct qu’il donne. Ancien qui n’en a peut-être pas l’air, je suis très sensible et trop conscient des dégâts immenses et inutiles que cause l’ignorance de nombre de nos frères méthodistes de ce qu’est le méthodisme. Ah s’ils savaient et s’ils voulaient seulement se laisser instruire ! Je suis heureux que le Seigneur m’ait fait chrétien méthodiste. Quelle grâce et quel honneur de pouvoir être héritier du Christ, Whitefield et Wesley. « J’ai tout pleinement en lui » pour peu que je m’en rende compte.

Abraham Dogbo

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