Année de la Bible 2003

La Parole de Dieu omniprésente sur le Web


En lançant l'Année de la Bible 2003, les grandes Églises chrétiennes souhaitent démontrer que ce livre, toujours diffusé en plusieurs millions d'exemplaires, reste pertinent pour un très large public. Sur le réseau Internet, cette affirmation n'est pas difficile à prouver : la Bible et les différents livres qui la composent s'affichent à de nombreuses adresses, y compris dans la francophonie.Bible de Jérusalem ou encore la Traduction oecuménique de la Bible (TOB), deux versions reconnues pour leur grande qualité. Bible en français courant est indexée par un moteur de recherche qui permet de localiser rapidement un verset ou même une expression précise dans les textes de l'Ancien et du Nouveau Testament et même dans les notes de bas de page. Le site Web américain Bible Gateway offre par ailleurs tous les textes bibliques dans une trentaine de langues, une ressource utile pour qui anime des rencontres interculturellesLego, si chers aux enfants d'aujourd'hui.
Quelques sites Internet sur la Bible proposés par l'Apic (agence de presse internationale catholique) :
Année de la Bible : 
www.2003anneedelabible.com

Bible de Jérusalem :
www.tradere.org/biblio/bdj

Traduction oecuménique de la Bible :
www.tradere.org/biblio/tob
InterBible : www.interbible.org
Bible Gateway :
http://bible.gospelcom.net
Alliance Biblique Française : 
www.la-bible.net
École Biblique et Archéologique Française : http://ebaf.op.org
Bible de Gutenberg :
www.gutenbergdigital.de
Enluminures :
www.bnf.fr/enluminures
Mots croisés bibliques :
www.chez.com/riouxlp
La plus belle histoire :
www.laplusbellehistoire.com
Bible Lego :
http://legobible.free.fr


François GLOUTNAY, chroniqueur Internet à l'Apic
A Annecy, plat principal : la Bible
Dans le hall d'entrée du temple, le visiteur est invité à parcourir l'exposition « La Bible des contrastes » textes et illustrations du pasteur Henri LINDEGAARD. Cependant de l'étage parvient la joyeuse agitation de la cuisine où une équipe de dames prépare le repas.
A midi on se met à table autour d'un copieux buffet. L'étude biblique commence sans retard à 12h30. Aujourd'hui c'est l'évêque d'Annecy qui, à partir de Matthieu 5, répond à la question : «Jusqu'où peut aller le service du prochain?». Heureusement la salle située au-dessus du temple est vaste, car plus de 80 personnes ont répondu à l'invitation.
A 13 h 45 comme convenu tout est terminé, dessert et café compris. Nourriture terrestre - nourriture spirituelle, convivialité, mais certainement la conviction que « la Bible peut donner un sens à l'actualité et conduire à des choix ». Thèmes des 5 études, du lundi au vendredi, conduites par les pasteurs réformé (J'agis aujourd'hui), baptiste (Le regard de Jésus sur l'actualité), luthérien (La compréhension des deux règnes), adventiste (Sortez de Babylone ! ) et l'évêque catholique. L'Église Réformée d'Annecy a vécu une intense semaine de réflexion, les études bibliques de midi étant complétées par 3 conférences le soir sur des thèmes historique, éthique et citoyen et encadrées par deux cultes spéciaux d'ouverture et de clôture. Bien entendu pour l'équipe de préparation et le pasteur la mobilisation a commencé plusieurs mois à l'avance. La Bible, un message actuel ? A Annecy la démonstration en a été faite.
Robert GUTH


L'année de la Bible
Une chance de partager à l'extérieur ces écrits qui nous forment, nous transforment. Une chance de faire partager ce qui nous est intime, au coeur de notre vie personnelle, de notre vie d'Église. Mais avons-nous l'habitude de partager ce qui nous est intime ? Si nous souhaitons que ces écrits soient l'occasion d'un partage, il est important que nous apprenions à dire en toute simplicité : voilà comment je lis ce texte. Et toi, ou vous ? Parce que tout texte biblique est toujours plus riche que ce que j'y ai entendu. C'est pour cela que pendant cette année, il nous est suggéré d'apprendre ce partage. D'abord avec les autres protestants. Non pas nous défier sur nos différentes manières de lire tel ou tel texte, mais avoir le courage de nous écouter vraiment, l'humilité de croire à la foi de l'autre même si, a priori, des divergences existent entre nous. C'est un apprentissage. Mais le texte biblique n'en ressort qu'avec plus de force. Car il ne m'appartient pas, pas plus qu'à mon frère ou ma soeur : il me renvoie fondamentalement à un autre que moi, à Dieu lui-même.
Dès lors, nous pourrons nous mettre ensemble à son écoute. C'est le sens même de ces textes. S'ils ne permettent pas cette marche avec l'autre, c'est que nous les avons dévoyés. Une telle proposition est donc salutaire ! Comme la deuxième étape : partager la lecture de ces textes avec ceux qui ne sont pas dans nos Églises, quels qu'ils soient. Nous y retrouverons le sens même de nos communautés.
Nicole FABRE, bibliste de l'Église Réformée en Centre-Alpes-Rhône.