Éditorial

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Partis pour une patrie

A la recherche de la cité à venir


JP Waechter

La fin du monde n’a pas eu lieu le 21 décembre 2012, n’en déplaise aux Mayas* et consorts. L’échéance ultime de l’histoire relève du Seigneur des Seigneurs, dont la hauteur de vue n’a d’égale que l’humilité de vie : en Jésus-Christ, le Très-Haut rejoint l’opprimé et le pauvre, le faible et le méprisé et fait oeuvre de justice, de salut et d’unité. Dans sa foulée, nous accepterons de bouger au profit du monde au nom de la cité de l’avenir qu’Il nous apprête. Humblement mais avec détermination.

Ce numéro fait écho à l’aventure menée par le SEL en terre inconnue, en Inde, avec trois artistes pour leur faire saisir l’impact des missions et églises auprès des plus démunis.

Pour sa part, Freddy Nzambe esquisse sa vie de missionnaire à Tunis au contact des musulmans. Les perspectives s’annoncent prometteuses.

La Semaine universelle de prière et la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens nous engagent à marcher avec Dieu avec humilité et à prendre fait et cause pour les « Dalits » et exclus de notre société comme pour l’unité du peuple de Dieu. Un double engagement toujours d’actualité.

Les chrétiens qui constituent un tiers de la population mondiale sont fréquemment victimes de discriminations et de persécutions. En particulier dans les pays musulmans, voir l’article de Grégory Luna. Nous avons un devoir de solidarité et d’intercession vis-à-vis de ces croyants qui acceptent d’endurer l’inacceptable au nom du Christ : en retour, Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu ; en effet, il leur a préparé une cité (Hb 11.16). 

Le mot d’ordre de l’année 2013 nous engage pareillement à nous mettre en quête de la cité à venir.

Puissions-nous être prêts à bouger comme et quand il le faut pour partager ici-bas les vues du Seigneur «Haut et élevé» et son combat permanent pour la justice et le salut.

*Les Mayas n’ont jamais prévu ni annoncé la fin du monde. Il s’agit simplement pour eux de la fin d’un cycle.

Pourquoi ne nous hâtons-nous donc pas de voir notre patrie ? ... C'est là que se trouvent le chœur glorieux des apôtres, la foule animée des prophètes, l'armée innombrable des martyrs couronnés de leurs succès contre l'ennemi et la souffrance...

St Cyprien

Pour ce monde qui se perd

A chaque pas de misère

Rien ne pourrait remplacer

Ou même nous faire oublier

Un espoir d'ordre nouveau

Sous le regard de l'Agneau : 

Il appelle ses aimés

En l'éternelle cité! 

Charles Turenne Ravillon

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