TEMA-MISSION

TEMA-Mission: faillite inévitable

Après près de 30 années de ministère auprès des jeunes chrétiens pour les mobiliser à s'engager dans le travail missionnaire au niveau mondial, TEMA-Mission annonce sa faillite.
La vision d'un groupe d'étudiants chrétiens a été à l'origine de 10 congrès internationaux qui ont eu un impact extraordinaire dans la vie de plus de 50 000 jeunes. La « neutralité » de TEMA-Mission lui a permis de servir un grand nombre de confessions et d'organisations missionnaires au fil des ans.
C'est avec une profonde tristesse que le conseil d'administration a dû reconnaître l'impossibilité de préserver ce ministère. La plupart des congrès organisés se sont soldés par un déficit financier et le climat économique actuel n'a malheureusement pas favorisé la recherche de soutien pour redresser la situation.
Le conseil d'administration est profondément conscient que l'état de faillite place ses propres créanciers dans une situation difficile. Ses obligations à leur égard ainsi qu'à l'égard des employés l'a motivé à continuer sa recherche de soutien pour combler le déficit.
C'est donc avec un immense regret que, sans réelle perspective de revenus suffisants et réguliers, ils se sont vu obligés de demander la faillite de TEMA-Mission auprès du tribunal néerlandais. Le curateur désigné par le tribunal partagera équitablement leur actif entre les créanciers. 
Lors de sa dernière rencontre, le conseil d'administration ainsi que le directeur international de TEMA-Mission ont admis les fautes commises pour en arriver à ce point. Le directeur s'est retiré de toute discussion concernant l'avenir des congrès, de même que la plupart des membres du conseil. 
Deux organisations pan-européennes : l'Alliance Évangélique Européenne et l'Alliance Missionnaire Évangélique Européenne, ont promis de sauvegarder et de continuer à promouvoir la vision de mobiliser les jeunes à s'engager dans le travail missionnaire et d'en discuter avec les Églises et organisations missionnaires européennes. 

information reçue le 11/5/04
(NDLR : le rédacteur Christian BURY regrette beaucoup la faillite de cet organisme, dont il avait personnellement profité).