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Clin Dieu à Marianne - Le permis de redémarrer

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… Ou comment le Seigneur peut bien conduire les choses !

Quand on lui confie nos soucis, le Seigneur peut très bien nous aider à les gérer au mieux. Marianne en a fait l’expérience.

Cela fait déjà 5 ans que je travaille dans cette entreprise dans le domaine de la traduction. Ce soir-là, cependant, pour la première fois, je ne me sentais pas bien en quittant le bureau à la veille de mes vacances : j’avais l’impression que je n’avais pas bien terminé mon texte et cela me tracassait. Tard dans la nuit, je retournais encore les phrases dans ma tête et l’idée de ne pas avoir donné le meilleur de moi-même me tourmentait. Finalement, je me dis que ma valeur ne dépendait pas de cela, et que je supporterais une éventuelle remarque de mes supérieurs à mon retour… Et je me sentis en paix.

Or, mon mari a des horaires professionnels irréguliers, et il se trouva qu’il n’allait finalement pas avoir congé le week-end comme prévu, mais qu’il serait disponible le vendredi pour rester avec notre fille handicapée. Il fallait également que je cherche un moyen de me libérer du temps pour la semaine suivante afin d’accompagner notre enfant à des activités de vacances et de la rechercher dans l’après-midi… C’est donc tout naturellement que, dans ce nouvel espace de temps du vendredi de mes vacances, je me rendis au travail et pus y compléter ma traduction paisiblement.

C’est vrai que notre valeur ne dépend pas de ce que nous accomplissons… Toutefois, je suis reconnaissante au Seigneur qu’il ait ouvert une porte dans mon planning surchargé pour que je puisse terminer ce travail au plus proche de ma conscience.

Le permis de redémarrer 

Daniel Morata, pasteur

Encore une histoire vécue qui témoigne de la capacité du Seigneur à mener les événements de nos vies à bonne fin.

Après avoir vécu nos quatre premières années de mariage en Espagne, mon épouse et moi-même avons décidé de déménager en France avec notre tout-petit de 9 mois. Ce changement de pays survenu en juin 2003 nous a contraints à tout quitter : le travail, la famille, mon lieu d’origine.

Mais un doute subsistait : comment ferais-je pour travailler en France, alors qu’à cette époque-là, je parlais et écrivais encore peu le français? Ma femme répondait à cette question en disant qu’elle commencerait à travailler et que moi, j’aurais le temps de suivre des cours de français. Néanmoins, seul Dieu connaissait déjà la vraie réponse : celle que nous allions bientôt découvrir.

En arrivant à Strasbourg, nous avons pris quelques semaines pour nous installer et le 14 juillet 2003, tout était prêt pour redémarrer une nouvelle vie! Le lendemain, nous avons fait le tour des agences de travail temporaire de la ville en quête d’un emploi. Alors que je disposais de dix ans d’expérience professionnelle en tant que chauffeur de car, on me demandait dans toutes les agences d’intérim si j’avais le permis de cariste (appelé CACES). Mais je ne l’avais malheureusement pas et le passer coûtait très cher. Après avoir inlassablement entendu cette même question, je me sentais découragé à l’issue de cette première journée.

Pourtant, sur le chemin du retour, nous sommes entrés dans une ultime agence. Un homme nous a aimablement reçu et nous a fait prendre place pour remplir des documents administratifs. Puis, il m’a fait passer un entretien concernant mon parcours professionnel en Espagne. Et subitement, après dix minutes d’entretien, le téléphone de l’agence s’est mis à sonner : un nouveau client demandait un cariste pour le lendemain matin à 8h. L’homme de l’agence s’est alors engagé à envoyer quelqu’un. Toutefois, aucun cariste n’était disponible immédiatement, excepté moi, qui me trouvais assis devant lui ! Après avoir obtenu de son directeur l’autorisation de m’envoyer sans permis CACES, l’homme de l’agence m’a fait travailler dans l’entreprise de ce nouveau client, tout en ajoutant qu’on me financerait le permis requis ultérieurement.

Ainsi Dieu connaissait-il déjà la réponse à notre question et avait-il tout prévu d’avance! Trois mois après avoir commencé à travailler, j’ai obtenu ce fameux permis. Six mois plus tard, l’entreprise m’a proposé une embauche en contrat à durée indéterminée. Et je suis finalement resté huit ans dans cette entreprise de logistique.

Au travers de cette situation, nous avons vu comment Dieu nous a accompagnés à chaque étape de notre vie et a pris soin de nous de manière très concrète. Cette expérience restera à toujours gravée dans nos esprits car nous avons pu expérimenter sa fidélité et sa constance.

Depuis, chaque fois que nous passons par une nouvelle étape de recommencement, nous nous rappelons ce que Dieu a réalisé précédemment dans nos vies et cela nous encourage à continuer à Lui faire pleinement confiance.