Réflexion

Quelques réflexions sur l'actualité - ou presque

Le mois de juin a vu se jouer la coupe du monde («mundial») 2002 de football, en Corée du Sud et au Japon . Tous les passionnés de ce sport attendaient la France, vainqueur du «mundial 1998 à Paris au stade de France, en finale contre le Brésil par 3 buts à 0 : 2 buts de ZIDANE , 1 but de PETIT. Une confirmation en 2000 : la France devint championne d'Europe, battant en finale l'Italie par 2 buts à 1. Menée 1 à zéro, la France égalisa «miraculeusement» pendant le temps supplémentaire, à la 94e minute, à quelques secondes de la fin du match. Dans les prolongations après quelques minutes le jeune attaquant révélation TREZEGUET marqua «le but en or»: le match était terminé.
Durant les mois, les années qui suivirent, la France fut jugée la «meilleure équipe du monde» et son meneur de jeu, Zinédine ZIDANE fut acquis à prix d'or par un premier puis un second grand club étranger. De même pour presque tous les internationaux français, très cher payés par des clubs en Espagne, Angleterre, Italie, Allemagne En 1998 l'entraîneur Aimé JACQUET fut porté en triomphe par ses joueurs. Les Champs Elysées virent un défilé triomphal, acclamé par une énorme foule en délire. Le titre de champion d'Europe renouvela la joie exubérante du peuple. Ce fut la gloire pour le talent, le "génie" sportif.
Mai-juin 2002 : Corée du Sud . La France dans la presse mondiale était l'une des 3 ou 4 équipes grandes favorites de ce «mundial». Au programme, au début: 3 matches «faciles»: le Sénégal, l'Uruguay et le Danemark . La France, privée depuis des mois d'un grand attaquant, PIRES, et pour les 2 premiers matches de sa «vedette» ZIDANE, malgré la valeur de son gardien de but BARTHEZ, perdit 0 - 1 contre le Sénégal, fit match nul 0 - 0 contre l'Uruguay et perdit 0 - 2 contre le Danemark . C'était fini, la France rentra à la maison, honteuse! Avec les attaquants les mieux payés dans leur club, elle n'a pas marqué un seul but!

Faut-il en tirer une leçon? Le public et les média n'auraient-ils pas «donné la grosse tête» à des joueurs tant loués?
Peut-on interpréter cette déroute de 1'équipe de France comme l'illustration de cette vérité biblique du livre des Proverbes chapitre 16 verset 18 : «L'arrogance précède la ruine et l'orgueil précède la chute». Serais-je trop dur, moi, supporter français et chrétien biblique? Peut-être. En tout cas j'accable, plutôt que les joueurs, un public idolâtre et des médias louangeurs à l'excès!
Samedi 29 juin 2002, les 2 vaincus des 1/2 finales disputèrent leur match de classement : la Turquie battit la Corée du Sud 3 à 2 et se classa donc 3e. Dimanche 30 juin 2002 : finale Allemagne-Brésil. Match superbe . En 2e mi-temps, Ronaldo (la vedette du Brésil) marqua 2 buts à un gardien de but allemand impérial jusque-là. Dans le délire des supporters brésiliens des tribunes et celui des millions de téléspectateurs brésiliens, avant la remise de ce trophée si convoité , 3 joueurs brésiliens prièrent un moment à genoux pour louer le Seigneur. Puis les caméras montrèrent, devant des milliards de téléspectateurs, deux joueurs ayant enfilé, par dessus leur maillot jaune, un maillot blanc portant l'inscription: JESUS - un coeur en rouge - et YOU c'est-à-dire : « JÉSUS T'AIME ».
L'hebdomadaire spécialisé « FRANCE FOOTBALL » du 2 juillet dernier eut pour titre « L'ÉGLISE DU BRÉSIL » et commença ainsi : « Le premier jour l'Angleterre créa le football () Le quatrième jour l'Allemagne en fit un royaume Le cinquième jour, le Brésil lui ouvrit une Église. »
Psaume 19.2, 4-5 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu et 1'étendue manifeste l'oeuvre de ses mains Ce n'est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit pas entendu. Leur retentissement parcourt toute la terre; leurs accents vont aux extrémités du monde ». Par la télévision, des milliards de téléspectateurs ont pu lire cette parole : « JÉSUS T ' AIME ».

Gérard BRUNEL (Agen)