Éditorial

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L’Esprit à l’œuvre !

JP Waechter

Nous serons tous avisés de discerner l’œuvre de l’Esprit Saint dans chacune de nos vies et de nos communautés ! Avec Francis Chan, nous découvrons que « chacun de nous reçoit une manifestation de l’Esprit dans sa vie pour l’utilité commune  ».

Comment ne pas discerner le Vent de Dieu souffler dans le rang des pasteurs réunis en pastorale le mois dernier ? Ils ont approfondi la thématique de la piété sous tous ses angles (cf. la pasteure Claire-Lise Meissner-Schmidt).

L’Esprit n’était pas moins présent au cours de l’AG de l’UEEMF réunie à Barbaste et soucieuse de découvrir dans l’échange et la prière les orientations qu’elle doit suivre dans le futur (CA francophone, communication d’Église) (voir l’article de Nicolas Mornet).

Notre époque s’intéresse en priorité à ce qui frappe les yeux et de l’Esprit-Saint ne veut souvent retenir que telle ou telle manifestation extraordinaire, oubliant que Dieu aime la discrétion : depuis le prophète Élie (1Ro 19.12), il affectionne « le bruit d’un souffle léger, un son doux et subtil, un calme, une voix ténue, une voix de fin silence ».

Dans l’Église, le Saint-Esprit aime tout particulièrement les petits commencements ; il aime agir discrètement dans le cœur des croyants prêts à apprendre en toute modestie, au sein des petits groupes constitués pour favoriser leur élan de foi et de piété. On les affuble de noms différents : groupe de prière, GPS (groupe de prière et de soutien), cellule de maison ou de quartier ou classe.

Le méthodisme s’est forgé dès l’origine par les « classes » et continue de se développer par ce moyen de grâce. Le phénomène est suffisamment important pour justifier un dossier dans En route. Les classes sont un facteur de multiplication et de renouveau, une chance pour l’Église aujourd’hui encore. Sans être une recette miracle, la classe est un moyen de grâce à ne pas négliger.

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