La vie de nos églises (2)

Des installations en série dans l’Église évangélique méthodiste

Ce mois de septembre est le mois de l’année marqué par plusieurs installations pastorales, Antoine Da Silva à Strabourg, Joël Dejardin à Metz, Pascal Maurin à Mont-de-Marsan, Julien Tessionnière à Anduze, Alain Puglia à Codognan/Caveirac, sans compter Daniel Morata à Fleurance, Jean-Marc Bittner à Montélimar et Sébastien Schöpperlé à Bischwiller. La presse régionale rend compte de l’installation de ces trois pasteurs.

L’actualité de notre Église était aussi marquée en septembre par l’installation de Soeur Marlène Baltzli comme Soeur supérieure de la Congrégation des Soeurs Bethesda, Strasbourg. 

Installation de Soeur Marlène Balzli

En remplacement de Sœur Louise MULLER décédée le 3 novembre 2015, c’est Sœur Marlène BALZLI qui a été élue le 26 avril 2016 pour la remplacer à la tête de la Congrégation des Soeurs Béthesda, Strasbourg.

En conséquence, elle représente dorénavant la Congrégation tant vis-à-vis des tiers qu’au sein de la Congrégation.

Elle a donc été officiellement installée dans ses nouvelles fonctions le 17 septembre dernier à la Chapelle du Home Bethesda lors d’un culte solennel présidé par l’évêque (à la retraite) Heinrich Bolleter en présence de 90 invités. 

Fleurance

Dans son édition du 16 septembre 2016, le Petit Journal rapporte l’événement qu’a constitué le culte d’installation du pasteur Daniel Morata à la tête de la communauté méthodiste de Fleurance.

Le Pasteur Otge et la communauté méthodiste accueillent le nouveau pasteur Daniel Morata.

Le nouveau pasteur Daniel Morata, né en Espagne, marié depuis 17ans, est venu en France en 2003, suivant les études à l’Institut Biblique à Paris pendant trois ans et affecté à Montélimar. Accompagné au piano par Elisabeth Morata, la communauté méthodiste chantait « Ta Parole est une lampe devant moi, elle éclaire mon sentier ». Dans son homélie, le pasteur Jean-Ruben Otge indiquait « qu'il y a pour certains des changements fréquents, lourds : changements d'habitudes, de lieux, de climat, de gens...  Pour les accepter, il faut avoir de la souplesse, apprendre à être content en découvrant le positif dans les difficultés, mais aussi vouloir changer, vivre l’espérance pour accepter le changement... » Le nouveau pasteur Daniel Morata retraçait l’installation de la communauté fleurantine : «Voilà 30 ans. Comment se fait-il qu'aujourd’hui, cette communauté soit vivante depuis sa création et le passage de pasteurs successifs ? ll y a eu la transmission de la Parole par les pasteurs, comme Paul, Sylvain et Timothée ». Ils ont prêché avec la puissance de l'Esprit. La foi est un moyen de réalité avec ce que nous ne voyons pas, une foi agissante, commentait-il. D’autres chants accompagnés au piano et à la flûte traversière étaient chantés par la communauté nombreuse. Pour clôturer cette cérémonie, Nicole Durand exprimait la joie de la communauté méthodiste « pour notre église, c'est un cadeau : le Seigneur a posé sur nous sa main. Nous allons repartir de nouveau, des projets vont refleurir d'En Haut. Nous sommes prêts à franchir le Jourdain ». La fête champêtre continuait à la propriété Barnabot partageant le repas en commun et pour le pasteur Daniel Morata de découvrir le travail agricole en manœuvrant habilement une moissonneuse batteuse. AL

Montélimar

Dans son édition du 19 septembre 2016, le Dauphné Libéré a rendu compte du culte d’installation du pasteur Jean-Marc Bittner à la tête de la communauté méthodiste de Montélimar. 


Jean-Marc Bittner est le nouveau pasteur de l'Église évangélique méthodiste 

Depuis le mois d'août, le pasteur Jean-Marc Bittner a intégré l'Église évangéliste méthodiste de Montélimar. Il succède à Daniel Morata. Venu de l'Église de Metz, où il était depuis 6 ans, Jean-Marc Bittner a aussi prêché à Grenoble ou encore Orléans. À 60 ans, cet ancien cadre de La Poste originaire d'Alsace est devenu pasteur en 1989. « C'est la première fois que je suis dans une ville de taille moyenne, a-t-il expliqué lors de son culte d'installation hier après-midi. Il y a beaucoup de jeunes ici et il y a du potentiel. Je suis aussi très satisfait des bonnes relations entre les différentes églises de la ville ». Il est installé à Montélimar avec son épouse Pascale, qui travaille dans l'édition de commentaires bibliques. 

Bischwiller

L’arrivée d’un nouveau pasteur dans une paroisse fait habituellement l’objet d’un culte d’installation. Affecté à l’Église évangélique méthodiste Tabor de Bischwiller, le pasteur Sébastien Schöpperlé n’y a pas fait exception. L’assistance était nombreuse pour son culte d’installation, comme en témoignent les DNA du 16 septembre 2016.


L'ancien disc-jockey devenu pasteur 

À 37 ans, Sébastien Schöpperlé, ancien chef d'équipe dans une entreprise de logistique et disc-jockey, démarre une nouvelle vie comme pasteur à la chapelle Tabor de Bischwiller.

S'il y avait quelque appréhension devant cette nouvelle étape de son ministère à l'église évangélique méthodiste Tabor de Bischwiller, le pasteur Sébastien Schöpperlé a vite été rassuré. L'accueil réservé dimanche matin par les paroissiens fut des plus chaleureux. Le culte d'installation du successeur du pasteur Antoine Da Silva, qui a quitté la paroisse le 10 juillet dernier, à la chapelle de la rue Georges Clemenceau, avait des allures de grande fête. Une assistance nombreuse, un quatuor instrumental qui accompagnait les chants, la présence du premier magistrat de la ville, Jean-Lucien Netzer, témoignaient de la solennité de l'événement. Fabienne Gross, chargée de l'accueil, parle même d'« explosion » d'amour.

Tisser des liens 

Après deux chants d'introduction Nous t'adorons Seigneur et À l'agneau sur son trône et la lecture par Denis Scholl, il revint à Étienne Rudolph, surintendant de l'Église évangélique méthodiste du district France-Suisse, de bénir le pasteur Sébastien Schöpperlé et son épouse Sarah afin qu'ils servent la communauté avec intelligence : « Prêcher toujours, et s'il le faut utiliser des paroles ».

En quittant Strasbourg pour devenir le berger d'une paroisse comme celle de Tabor à Bischwiller, Sébastien Schöpperlé sait qu’il devra prendre le temps de tisser des liens privilégiés avec les habitants. Il n'a pas attendu d'être « installé » officiellement pour feuilleter le magazine municipal « en’Vie » qui lui fit penser à la chanson « l’Envie »de Johnny Halliday. C'est autour de la parabole des ouvriers embauchés à différentes heures (Matthieu 20) qu’il s'adressa à l'assemblée : « Pour bien vivre ensemble à Bischwiller, il est important d'avoir un pasteur, de le dire aux autres dans le respect, bien plus en paroles, mais à travers des actes. La communauté doit rayonner en acceptant les autres dans un esprit d'ouverture vers l'autre » s'est exprimé le maire Jean-Lucien Nelzer.

Le verre de l'amitié fut servi à l'ombre dans le jardin dans une atmosphère chaleureuse et détendue. 

« J'AI RESSENTI L'AMOUR DE DIEU » 

Sébastien Schöpperlé a grandi dans une famille catholique et est l'ainé d'une fratrie de deux garçons. 

Il travailla durant treize ans comme chef d’équipe dans une entreprise de logistique pour la grande distribution et travaillait en parallèle comme disc-jockey dans les boites de nuit et autres rave-party. Ayant produit de nombreux disques, il espérait devenir quelqu’un de connu dans ce domaine. « Pourtant, contre toute attente, j'ai ressenti et compris à un moment l'amour inconditionnel de Dieu et l’appel à me former pour devenir pasteur s'amplifiait durant quelques années, raconte-t-il. Après un stage probatoire au ministère pastoral dans l'Église évangélique méthodiste de Colmar et de Muntzenheim/Haut-Rhin), il a quitté son emploi pour reprendre des études de théologie protestante à la faculté de Strasbourg. « L'église Tabor de Bischwiller est mon premier poste pastoral et je me réjouis de démarrer ce ministère à l’âge de 37ans, accompagné de mon épouse Sarah et de nos enfants, pour servir Dieu dans cette église et aussi dans la ville de Bischwiller. 

Sources : Le Petit Journal / Dauphiné Libéré / DNA