La vie de nos églises (1)

Saint-Imier, vie de l'église locale

La visiteuse du dimanche 14 décembre

Originaire d’Alsace, la jeune Priscille (la vingtaine) séjournait dans le vallon de St-Imier depuis plus de 6 mois quand elle a répondu à notre invitation. Elle venait en effet de vivre un week-end particulier dans la rue où elle faisait ses dessins pour le public. Plusieurs marginaux venus regarder, ont posé souvent la même question : « pourquoi dessinez-vous l’histoire de cet enfant avec son père » ? Certains sont même revenus le lendemain exprimant le souhait d‘apprendre à dessiner.

Nous sommes reconnaissants envers cette jeune fille qui nous a partagé quelques aspects de l’histoire de sa rencontre avec Dieu. Cela a rappelé notre propre histoire avec le Seigneur et nourri le désir de réfléchir sur le texte de Mt 12.38-42. Aux maîtres de la loi et aux pharisiens qui lui demandaient un signe pour croire, Jésus disait « les gens d’aujourd’hui, mauvais et infidèles à Dieu réclament un signe miraculeux, mais aucun signe ne leur sera accordé si ce n’est celui du prophète Jonas. En effet, de même que Jonas a passé 3 jours et 3 nuits dans le ventre du grand poisson, ainsi le fils de l’homme passera 3 jours et 3 nuits dans la terre ».

Le signe de Jonas signifie le retour à la vie ; après la mort, Jésus reviendra à la vie après 3 jours et 3 nuits. Mais ce retour à la vie est discret : seul était visible et physiquement vérifiable le tombeau vide. Et c’est seulement par des rencontres avec le ressuscité que l’on acquiert la preuve qu’il est vivant.

Noël avec les enfants de la Béthania

C’est avec joie que la communauté ainsi que des parents et amis ont pu célébrer Noël avec la jeunesse de la Béthania le dimanche 21 décembre. Coachés dans cette préparation par Édith Riesen, Dolorès Schwab et Steven Willemin pour les plus grands, Danielle Buri supervisant les plus jeunes, les enfants nous ont concocté une fort jolie fête.

Ceux de la garderie ont animé avec beaucoup de spontanéité (a-t-on déjà vu Marie sucer son doigt ?) une crèche vivante haute en couleurs, emmenant bœuf, âne, dromadaire ou agneau avec eux… Quant aux plus grands qui ont fourni un bel effort d’apprentissage de textes, c’est la crèche de « Manor » avec tous ses « santons » qui s’est animée grâce à eux, rendant ainsi possible l’expérience de la rencontre avec l’amour qui transforme. Tout un chacun pouvait alors entrer dans le récit de Noël, s’approcher de l’enfant Jésus et l’adorer.

Plusieurs événements ont marqué le temps de Noël :

- Le dimanche de la chorale marquant le début de la préparation de Noël

- La visite de Priscille, jeune artiste qui se destine à la mission

- Noël des Flambeaux

- Noël des enfants de la Béthania

- Le culte de Noël

pastedgraphic-2_172.png


Réveillon de la Saint Sylvestre

Un groupe relativement important s’est retrouvé pour passer ensemble la dernière soirée de 2014. C’est une organisation libre à l’initiative de quelques volontaires. Repas, cantiques, jeux, prières et vœux constituaient le menu de la soirée.

La fin d’une année peut être le moment d’un grand nettoyage pour recevoir les eaux fraîches et pures de la suivante. Chaque fois que l’on verse de l’eau propre dans un récipient, ne vérifie-t-on pas l’état de celui-ci ? S’il est sale, on le nettoie. Ainsi doivent être notre âme, notre tête et notre cœur qui représentent symboliquement nos récipients.

Telle est l’une des applications de la parole du Seigneur qui dit : « On ne verse pas du vin nouveau dans des vieilles outres ; sinon, les outres éclatent, le vin se répand et les outres sont perdues. On verse au contraire le vin nouveau dans des outres neuves et ainsi le tout se conserve bien » (Mt 9.17).

Personne ne sait de quoi sera faite une nouvelle année ni quels cadeaux elle nous réserve, mais saurions-nous l’accueillir telle qu’elle sera, avec reconnaissance et actions de grâce sans avoir fortifié l’homme intérieur par la Parole de Dieu ?

Célébration de la semaine de l’unité des chrétiens – 18 janvier

Cette année la tradition était à nouveau respectée. Des chrétiens réformés, catholiques et catholiques chrétiens, mennonites, méthodistes et du plein évangile du vallon de St-Imier se sont retrouvés au temple protestant de Courtelary pour célébrer la semaine de l’unité. Le thème : « Donne-moi à boire", tiré de l’Évangile de Jean (3.1-14), était développé à 3 voix.

Nous avons retenu, pour l’essentiel, que la rencontre de Jésus avec Samaritaine, une femme méprisée par les hommes en tant que femme, méprisée par les Juifs en tant que Samaritaine, méprisée par les autres dames en tant que femme volage, révèle que nous avons tous une double soif : l’eau fraîche que nous pouvons puiser nous-mêmes directement ou recevoir d’une autre personne, et l’eau vive dont parle le Seigneur qui permettra que nous n’ayons plus jamais soif. Cette eau l’amour divin présenté comme le seul et vrai remède à la grave blessure affective de cette femme. La Samaritaine avait du mal à aimer et à être aimée, aussi sa quête d’amour était-elle insatiable ! La démarche de Jésus révèle que le cœur humain qui a soif d’amour ne sera apaisé que lorsque l’homme aura découvert combien Dieu l’aime. Alors il se sentira invité à faire de même et il pourra entendre la demande d’aide qui viendra de celui qui est différent de lui.

Un agréable moment convivial a réuni tous ces chrétiens après la célébration.