Le billet du Cabinet

Dieu ne cesse de parler…

Voici une suite de témoignages saisissants de gens à qui Dieu se révèle inopinément chamboulant leur vie au passge. En terre musulmane…


Daniel Nussbaumer, responsable Afrique du Nord

Je reste fasciné de voir comment Dieu, aujourd’hui encore se manifeste, parle… pour appeler son peuple (Hé 1.1-3).

À Oran, une jeune fille ; elle se cache, elle a dû fuir, quitter sa famille, sa tribu. Au milieu du Sahara, sur un poste de radio, elle entend le message de l’Évangile et elle donne sa vie à Jésus. Rien n’a pu l’arrêter, même pas le fait de devoir fuir sa famille qui ne pouvait accepter qu’une fille n’observe pas les coutumes de la tribu.

À Larbaa, un homme raconte comment il est venu à la foi chrétienne : une voix lui a signifié que demain il devait se rendre dans une église, sinon il mourrait. Le problème : il ne savait pas où il y en avait une. Il est prêt à payer le salaire journalier d’un ouvrier pour que celui-ci le conduise à l’église. Et ce jour-là, il ouvre son cœur et accepte Jésus-Christ comme son Seigneur.

Un autre, né en Algérie au sein d’une famille musulmane ; le père était maître d’école et imam puis engagé dans l’armée. En 1962 la famille est rapatriée en France. Il raconte : lors d’une sortie d’école, pour la première fois de ma vie j’ai vu un calvaire. J’ai vu qu’il y avait des clous sur les mains et les pieds. Je me suis dit : « Un tel traitement, c’est que cet homme était un méchant ». Je lui ai craché dessus. Mais une fille est venue vers moi et me dit : « Cet homme c’est Jésus-Christ, le fils de Dieu, et il va te punir ». La frayeur s’est emparée de moi et j’ai couru en regardant en arrière pour voir s’il ne me suivait pas. Quelques mois plus tard, sur une poubelle je découvre un livre d’images et à la fin du livre l’homme que j’avais vu sur le calvaire. Ma curiosité d’enfant était à son comble. Je voulais savoir qui était cet homme. Quelques années plus tard à la cantine de l’école, des collègues parlaient de Dieu. Je me suis joint à leur conversation. Victor, un Martiniquais, m’a demandé si je voulais l’accompagner pour écouter l’évangile. J’ai répondu que oui. Vers le soir, seul dans ma chambre, une grande lumière est apparue et un homme vêtu de blanc m’a dit : « Viens et suis-moi ». Je l’ai suivi et il m’a mené dans une grande salle que je ne connaissais pas. Sur le mur une pancarte sur laquelle était écrit : Ma maison sera une maison de prières pour tous les peuples. Il a dit : « Assieds-toi là au milieu et ne sois pas inquiet ». Et il est ressorti. La lumière a disparu… et je me suis retrouvé sur mon lit ne sachant pas quoi penser de ce qui venait de se passer. Le mardi suivant Victor m’a emmené pour écouter la parole de Dieu. La salle où il m’a emmené était pareille que dans la vision, la pancarte et tous les détails que j’avais enregistrés. J’ai passé une heure à genoux dans la prière. En écoutant la prédication, j’ai eu l’impression que le pasteur s’adressait à moi. Je croyais même que Victor lui avait parlé de ma vie. En fait, c’était le Seigneur qui m’appelait à lui. J’ai su pour la première fois ce que c’était que d’être aimé.

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