La vie de notre Église - CA 2011 (2)

Faisons connaissance des pasteurs nouvellement ordonnés


Joseline Miélissa Waechter

Née en 1952 et mariée, 4 enfants


Comment ma vocation pastorale s’est-elle confirmée pendant le temps d’accompagnement ?

Elle s’est faite en douceur, pour moi l’accompagnement a précédé la vocation. Tout au long de mes services pour l’église, Alger d’abord, puis Colmar et les cours de prédicateurs, Paris ensuite, le Seigneur m’a peu à peu conduite à me rendre compte de cette vocation, de l’accepter, d’y entrer, et finalement d’y trouver réellement ma joie.

Dans quels domaines se trouvent mes points forts ?

J’ai beaucoup de plaisir chaque fois que je dois apporter une prédication ou une étude biblique, c’est pour moi la partie la plus gratifiante du ministère pastoral.

Comment et où est-ce que je pense pouvoir m’impliquer en France et dans la communauté de service de l’EEM avec mes dons ?

Actuellement en service à Paris, parmi nos frères et sœurs issus de l’immigration, je pense y être à la place voulue par le Seigneur et m’y efforce de répondre au mieux à leurs besoins. Passer de femme de pasteur avec l’expérience de trente ans que cela comporte, au statut actuel de collaboratrice la plus proche de mon mari, est un privilège que j’apprécie à sa juste valeur.

Quels enjeux et défis me travaillent dans la perspective de l’Église en général et de mon église locale en particulier ?

Le brassage de populations de tous horizons est un enjeu important pour l’Église à Paris : répondre à la mission du Christ envers eux, et en même temps recevoir la richesse que représentent ces personnes dans l’église. Chocs de cultures différentes, reconnaissance de l’œuvre de Dieu dans l’autre (celui qui m’est différent, parfois si différent et si semblable) mais aussi chez moi. Tout cela est très 'pétillant', surprenant, parfois dérangeant, et souvent encourageant. Comment répondre aux besoins spirituels, mais aussi tout le matériel qui va avec, sans pour autant se substituer aux personnes elles-mêmes (papiers, santé, travail, logement, blues du pays, famille dispersée, les uns ici les autres là-bas,…) ? Défi sans cesse renouvelé au quotidien.

David Loché

Né en 1971, marié, sans enfants

Comment ma vocation pastorale s’est-elle confirmée pendant le temps d’accompagnement ?

- Par l’envie confirmée de me consacrer tout entier à la tâche malgré les quelques difficultés et déceptions.

- Ensuite par la confiance des églises locales, communautairement tout d’abord mais aussi dans les contacts personnels.

- Les personnes qui me sont confiées dans leur marche. Je n’ai pas l’impression d’être très compétent dans l’accompagnement mais voir des personnes rechercher la présence de Dieu dans leur vie et se voir confier leur accompagnement est pour moi une confirmation capitale et une source d’encouragement.

Dans quels domaines se trouvent mes points forts?

- Enseignement

- Contacts avec les gens en général. Quelques contacts sont moins évidents que d’autres mais c’est le lot de chaque pasteur.

Comment et où est-ce que je pense pouvoir m’impliquer en France et dans la communauté de service de l’EEM avec mes dons ?

Deux églises ça ne suffit pas ?

Quels enjeux et défis me travaillent dans la perspective de l’Église en général et de mon église locale en particulier ?

- Que les églises ressemblent de moins en moins à des clubs et de plus en plus à des familles de frères et sœurs qui s’aiment parce que le Christ les a aimés le premier.

- Mon rêve est que chacun désapprenne à « faire » des activités d’église pour apprendre à « être » des disciples. Nous sommes tous plus ou moins en chemin entre ces deux tendances. Du moins je l’espère.

Théodore Paka

Né en 1960, Célibataire


Comment ma vocation pastorale s’est-elle confirmée pendant le temps d’accompagnement ?

La confirmation de ma vocation pastorale s’est faite à travers trois repères :

- La reconnaissance de l’appel par la communauté

- La confirmation des aptitudes pour le ministère par la communauté

- L’arrivée de nouvelles personnes en phase de recherche.

Dans quels domaines se trouvent mes points forts ?

Domaines de l’écoute, de la prédication, des relations avec les églises sœurs.

Comment et où est-ce que je pense pouvoir m’impliquer en Suisse et dans la communauté de service de l’EEM avec mes dons ?

Toute implication pastorale de ma part se fera avec la conscience du « chargé de missions » qui travaille en équipe et s’appuie sur l’enseignement du Seigneur. Je n’ai pas de lieu spécifique où je souhaiterai travailler. Toutefois, j’espère être affecté là où je puis être utile.

Quels enjeux et défis me travaillent dans la perspective de l’Église en général et de mon église locale en particulier ?

Trois préoccupations :

- Comment arriver à une prise de conscience du lien fraternel de tous les hommes à partir de la vie qu’ils ont en commun ?

- Comment présenter le contenu et la signification de la venue du Seigneur dans un langage adapté au monde d’aujourd’hui ?

- La problématique du rayonnement et de la croissance de l‘Église.