La vie de notre Église (1)

Ascension 2014 - Journée de Rencontre des EEM de Suisse Romande

Frédy Schmid


La communication était au cœur des échanges entre Méthodistes romands lors de leur rencontre le Jour de l’Ascension 2014. Frédy communique là-dessus.

Est-ce que tu écris encore des lettres ou envoies-tu des SMS ? Comment communiquons – nous dans nos communautés méthodistes, à l’interne comme vers l’extérieur ?

La communication. Quel rapport avec l’Ascension ? À quoi pensaient nos amis de la ville bilingue de Bienne en invitant les communautés méthodistes francophones, hispanophones et lusophones de Suisse romande pour la traditionnelle journée de rencontre ?

Le grand communicateur

Dans un premier temps, une méditation sur Es 55 nous a rappelé que notre Dieu est un Dieu qui nous parle, qui n’arrête pas de communiquer son amour sous toutes sortes de formes. Puis un clip vidéo : « fermez votre iPad et regardez-vous les yeux dans les yeux » nous a rappelé l’importance et aussi les exigences d’un vrai dialogue – les yeux dans les yeux – à l’exemple de la rencontre de Jésus avec la Samaritaine (Jn 4).

Notre communication

Dans un deuxième temps, retour à la question de la communication dans nos communautés. En groupes, nous avons partagé nos pratiques et nos expériences dans nos églises. Tout d’abord ce constat : les personnes de moins de 40 ans ne lisent plus nos revues et lettres d’information ; si elles veulent savoir quelque chose, elles vont sur Internet ou les réseaux sociaux. Qu’en est-il de notre site ? Savons-nous qui le tient à jour ? Qu’est-ce que nous mettons sur notre site ? Pour quel public ? Une partie d’entre nous se montre réticente quant aux réseaux sociaux. Nous avons comparé nos Lettres paroissiales, notre communication écrite et verbale, individuelle et collective. Et sans cesse revenait la question : quel message voulons-nous transmettre, quel public voulons-nous atteindre ? Est-ce que ce que nous faisons est efficace ?

Des progrès à faire

Nous nous sommes pris au jeu ; plus nous partagions nos expériences, plus nous nous rendions compte que, sûrement, nous pouvons, nous devons « mieux faire » ! Mais nous avons aussi appris comment les autres résolvent leurs problèmes, comment ils parviennent à développer des relations fraternelles entre groupes d’origines et de cultures différentes - il y faut du temps, de la patience, de l’écoute, de l’amour - comment ils développent une vraie collaboration avec les autres églises de leur localité ? Toutes et tous se sont investis à fond dans l’échange, dans la découverte des autres, de leurs questions et de leurs réponses.

Merci à nos amis de Bienne pour cette journée enrichissante, dont nous ferons notre profit et dont nous nous souviendrons avec plaisir.